Sées. Poiré : une vaste étude lancée en Normandie pour faire face à la demande

L'Institut français des productions cidricoles, dont le siège social est basé à Sées (Orne) commence une étude prévue pour durer au moins quarante mois: il s'agit de déterminer les meilleures variétés de poires, pour produire du poiré, dont la demande est en augmentation constante par les consommateurs.

Publié le 06/01/2017 à 15h23 - Par Eric Mas

Sées. Poiré : une vaste étude lancée en Normandie pour faire face à la demande — L'IFPC qui oeuvrait jusqu'à présent au développement de la production cidricole, lance une étude sur les vergers de poiriers basse tige. - Eric Mas

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L'Institut français des productions cidricoles (ISPC) est implanté, avec huit hectares de vergers expérimentaux, et une immense serre, près de Sées (Orne). Cet endroit, inconnu du grand public est une unité arboricole, qui travaille à trouver des solutions pour améliorer la production de cidre, accroître la qualité, tout en s'adaptant aux goûts des consommateurs. Jean-Louis Bénassi, directeur de l'ISPC à Sées:

Sées. Poiré : une vaste étude lancée en Normandie pour faire face à la demande

Faire face à la demande de poiré

L'Institut s'intéresse en ce moment non pas aux pommes, mais aux poires, à l'heure ou le marché du poiré est très porteur: 400 000 bouteilles sont produites annuellement dans notre région.

Pour faire face à la demande, il va falloir planter des poiriers, et quarante-quatre espèces de poires seront testées, selon quatre modes différents de conduite du verger:

Sées. Poiré : une vaste étude lancée en Normandie pour faire face à la demande

Cette étude intitulée "poires et poiré: étude des variétés, des modes de conduite de vergers et des techniques de transformation" est financée par les producteurs eux-mêmes, mais aussi par la région Normandie, va durer 45 mois.