Rouen. Normandie : après s'être attaqué à 36 personnes âgées, le voleur de colliers interpellé

C'est la fin d'une longue enquête pour la brigade criminelle de la sûreté départementale de Seine-Maritime. Entre avril et juillet 2016, 36 personnes âgées (33 femmes, trois hommes) sont victimes de vols avec violences, sur la voie publique ou alors qu'elles s'apprêtent à un monter dans un ascenseur, dans le secteur allant du centre commercial Saint-Sever au Jardin des plantes à Rouen (Seine-Maritime). D'autres vols ont été commis à Bois-Guillaume, dans le secteur des Portes de la forêt, et un autre à Déville-lès-Rouen.

Double fracture de la colonne vertébrale

A chaque fois, les victimes se font voler leur collier, plus rarement d'autres bijoux aisés à dérober. Les violences commises peuvent être importantes. Une femme de 69 ans subit une double fracture de la colonne vertébrale. Hospitalisée 13 jours, elle reçoit 60 jours d'ITT.

La photo qui fait basculer l'enquête

Les enquêteurs mettent en place des dispositifs de surveillance, essentiellement dans le secteur Saint-Sever. En vain. Mais l'enquête bascule le 22 juin. Une des victimes, agressée le 2 juin, croise ce jour-là le suspect et le prend en photo avec son téléphone. Le cliché est exploité par la police qui identifie le voleur, caché sous une fausse identité.

Interpellé, il s'évade avant d'être finalement arrêté

Le 28 juin 2016, lors d'un banal contrôle, la brigade anti-criminalité contrôle un homme qui porte sur lui un poing américain et un shocker électrique. Après vérification, il est identifié comme le voleur de colliers. Les policiers déterminent sa véritable identité, c'est un Tunisien de 23 ans, en situation irrégulière. Il est placé en centre de rétention administratif entre le 28 juin et le 5 juillet 2016.
Ce jour-là, il doit être conduit au palais de justice pour être présenté devant un juge des libertés et de la détention. Mais il parvient à s'enfuir. Il est finalement arrêté le 13 juillet, à nouveau placé en rétention administrative puis incarcéré le 12 août. Avant sa libération prévue jeudi 20 octobre 2016, la police le place en garde à vue le mercredi 19 octobre 2016. Il nie les faits. Il sera présenté devant la justice.

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