En ce moment : Comment tu vas (feat Ridsa) - ELOÏZ Ecouter la radio

En ce moment
abonnement

Belfort (AFP). Alstom: journée décisive à Belfort pour sauver l'usine

Les employés d'Alstom à Belfort espèrent être fixés sur leur sort mardi, à l'issue d'une réunion qui rassemblera les élus locaux, les syndicats, la direction du groupe, et un gouvernement prêt à user de tous les leviers pour sauver leur usine de locomotives d'une quasi-fermeture.

Belfort (AFP). Alstom: journée décisive à Belfort pour sauver l'usine
Le PDG d'Alstom, Henri Poupart-Lafarge, devant la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale, le 27 septembre 2016 à Paris - AFP/Archives

Le gouvernement se jette enfin dans la gueule du lion. Trois semaines après sa première rencontre avec les syndicats, le secrétaire d'Etat à l'Industrie, Christophe Sirugue, se déplace à Belfort pour présenter le plan de l'exécutif dans l'épineux dossier Alstom.

Depuis l'annonce, le 7 septembre, du projet de la direction de transférer d'ici 2018 l'ingénierie et la production de son site de Belfort vers celui de Reichshoffen (Bas-Rhin), l'avenir de cette usine bâtie en 1879 est devenu une priorité pour l'exécutif.

François Hollande lui-même a fait du maintien de l'activité et des 400 emplois menacés un "objectif" et promis que "tout sera fait" pour y parvenir.

"Mardi nous sauverons le site", a affirmé ce weekend le Premier ministre, Manuel Valls. "Je ne vais pas aller à Belfort en disant +Voilà une solution+", a averti plus prudemment M. Sirugue, qui apportera tout de même dans sa valise "des éléments de réponse".

Le secrétaire d'Etat commencera par rencontrer les élus locaux à 9H00, pour "voir quelle place les collectivités peuvent prendre dans les propositions qui peuvent être formulées".

Le député-maire (LR) Damien Meslot s'est déjà dit "prêt à (se) mobiliser et à investir" au travers de la société d'économie mixte Tandem, véhicule de l'aide aux entreprises du Territoire de Belfort.

Cela pourrait notamment se traduire par une dépense "de 800.000 à un million d'euros pour l'électrification d'une voie d'essais" ferroviaires, a-t-il précisé à l'AFP. Une "réunion de travail" débutera ensuite à 10H00 à la préfecture, avec M. Sirugue, les élus locaux, les syndicats et le PDG d'Alstom, Henri Poupart-Lafarge.

"Nous allons voir si la volonté du gouvernement est partagée par la direction", a déclaré à l'AFP Olivier Kohler, élu CFDT, qui espère "que le projet de fermeture du site (sera) totalement remis en cause".

- Manif, commandes et plan B -

Une troisième manifestation en moins d'un mois s'élancera à 9H15 de l'usine Alstom en direction de la préfecture, pour "montrer que les salariés sont là et qu'il ne faut pas faire n'importe quoi avec eux", a prévenu Daniel Dreger, de la CGT.

En attendant les annonces officielles prévues vers midi, les nombreuses pistes avancées ces dernières semaines laissent les syndicats sceptiques.

La plus évidente consiste à déclencher de nouvelles commandes de TGV. Le gouvernement n'a ainsi pas caché faire pression sur Alstom et la SNCF pour conclure au plus vite l'achat de six rames destinées à la ligne Paris-Turin-Milan, pour un montant estimé à 200 millions d'euros.

Une commande supplémentaire de 16 trains par l'Etat, pour près de 500 millions, est aussi envisagée selon Le Monde.

"Ca permet de passer le creux de charge, mais ça ne solutionne pas le problème. On ne veut pas vivre aux crochets de l'Etat", commente André Fages, de la CFE-CGC.

M. Poupart-Lafarge avait pour sa part indiqué mardi devant les députés ne pas souhaiter "forcer des commandes de trains qui iraient rouiller dans des placards".

Le gouvernement étudie par ailleurs une diversification du site, par exemple dans la production du "bus du futur", évoquée par M. Valls.

"Ce serait plutôt un plan B", estime M. Fages, qui préfèrerait qu'Alstom récupère l'intégralité de la maintenance des trains de la SNCF et de la RATP.

"Le +bus du futur+, c'est bizarre", observe M. Dreger, convaincu que sa direction "ne veut pas mettre les moyens pour développer" ce projet. L'élu CGT souligne qu'à Belfort "les salariés sont qualifiés pour fabriquer des locomotives".

Newsletter
Restez informé ! Recevez des alertes pour être au courant de toutes les dernières actualités.
Réagir à cet article

L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.

En direct
Lire les journaux
Petites Annonces
Immobilier
Urgent vend maison
Urgent vend maison Ernes (14270) 241 000€ Découvrir
Charmant et spacieux studio
Charmant et spacieux studio Vence (06140) 770€ Découvrir
Beaulieu
Beaulieu Caen (14000) 0€ Découvrir
MAISON BREHAL
MAISON BREHAL Bréhal (50290) 400€ Découvrir
Automobile
Peugeot Partner Totem Clim 1,6l HDI 16V 75 ch
Peugeot Partner Totem Clim 1,6l HDI 16V 75 ch Val-d'Arry (14210) 4 500€ Découvrir
Caravane GRUAU Tradition 40 CP
Caravane GRUAU Tradition 40 CP Rouen (76000) 2 500€ Découvrir
Renault Megane
Renault Megane Coutances (50200) 2 000€ Découvrir
Vends Mercedes Classe A
Vends Mercedes Classe A Argences (14370) 29 000€ Découvrir
Bonnes affaires
Quad Kerox pour enfant
Quad Kerox pour enfant Quiberville (76860) 380€ Découvrir
A SAISIR CONGELATEUR 311 L WIRLPOOL
A SAISIR CONGELATEUR 311 L WIRLPOOL Bruc-sur-Aff (35550) 200€ Découvrir
Perdu pendendif
Perdu pendendif Petit-Couronne (76650) 0€ Découvrir
Vends machine à coudre ancienne à pédale
Vends machine à coudre ancienne à pédale Bonsecours (76240) 50€ Découvrir
L'application mobile de Tendance Ouest
Inscrivez vous à la newsletter
La météo avec Tendance Ouest
Les pronostics avec Tendance Ouest
Jeux : Gagnez votre Plancha XXL
L'emploi avec Tendance Ouest
Films et horaires dans vos cinémas en Normandie
L'agenda des sorties de Tendance Ouest
Les concerts avec Tendance Ouest
Les replays de Tendance Ouest
Belfort (AFP). Alstom: journée décisive à Belfort pour sauver l'usine