Sécurité, échéances électorales, bibliothèque ... Le maire de Caen dit tout

Dans quel état d'esprit abordez-vous cette rentrée ?

"Avec une relative sérénité. Nous avons pendant les deux premières années du mandat préparé et mis en œuvre une série de projets qui trouvent aujourd'hui progressivement leurs déclinaisons dans le cadre d'un plan pluriannuel d'investissement extrêmement ambitieux. Autant de projets qui sont permis par une gestion de bon sens, c'est-à-dire rigoureuse, avec la recherche permanente d'économie sur le plan du fonctionnement. De manière à donner à la ville, malgré les baisses de dotations de l'État, les moyens de préparer son avenir."

Quelle est l'ambiance au sein de l'équipe municipale, notamment avec les nouveaux mandats des uns ou les ambitions des autres pour les prochaines élections législatives ?

Vous aurez des exigences en matière de non cumul des mandats ?

Douze réunions publiques ont été organisées dans les quartiers. Quel bilan en tirez-vous ?

"L'objectif de ces rendez-vous, c'est de permettre aux Caennais de poser directement leurs questions à l'équipe municipale plutôt que de l'écouter vanter son action. Ce qui m'a frappé au travers de ces rencontres, c'est que la chose à laquelle les Caennais sont le plus attachés, c'est la tranquillité publique."

Salle de nouveau bondée ce soir au Calvaire St Pierre pour la réunion de quartier "parlons de vous, parlons de Caen pic.twitter.com/L8di3T43l3

— Joël Bruneau (@joelbruneau) 12 juillet 2016

46 caméras ont été installées dans les rues de Caen. Y en aura-t-il d'autres ?

"Nous ne fermons pas la porte à ce qu'il y en ait quelques-unes en plus. Mais dans l'immédiat, l'actualité, c'est que nous mettons en place comme convenu un comité d'éthique qui associera des élus de la majorité à un élu de l'opposition municipale mais aussi la présidente du tribunal de grande instance, le bâtonnier de l'ordre des avocats et le préfet, de façon à ce que nous puissions apporter toutes les garanties de bonne utilisation de ces images."

Des avancées autour du Palais Fontette, de son avenir précisément ?

"Aujourd'hui, la Ville de Caen n'est toujours pas propriétaire du Palais Fontette (NDLR : l'ancien palais de justice, près de la mairie) mais les pourparlers sont engagés avec l'État et le Département. Il faut trouver une vocation à cet ensemble architectural de grande qualité – le dernier palais de justice du XVIIIe siècle qui existe en France – qui permette de rentabiliser une partie des travaux de rénovation. Cela coûtera beaucoup d'argent. C'est pourquoi nous lancerons un appel à projets d'ici la fin de l'année, pour motiver un investisseur privé."

Quel regard portez-vous sur les primaires de votre parti, Les Républicains ?

"Je ferai connaître ma conviction personnelle une fois que tous les candidats seront officiellement déclarés, le 21 septembre. Pour moi, ce sera celui qui sera capable de rétablir la confiance et de rassembler une majorité de Français autour d'un projet de redressement. Le futur président ne doit pas être élu par défaut."

Serez-vous candidat à votre succession en 2020 ?