Le décor a changé, mais l’univers est resté identique. Bruno Romy, 53 ans et natif de Dives-sur-Mer, porte le burlesque à l’écran comme il semble l’avoir toujours fait dans la vie. Son quatrième long métrage, La Fée, sort mercredi 14 septembre et tentera d’insuffler un vent de fraîcheur poétique dans les salles obscures de l’Hexagone. Ce film a été co-réalisé avec Dominique Abel et Fiona Gordon, rencontrés alors qu’il travaillait comme régisseur au théâtre de Caen.
Une passion pour le burlesque
“Nous sommes tous les trois des clowns”, prévient Bruno Romy, constamment sur la route, ces derniers temps, pour assurer la promotion de sa dernière production. “Le dialogue n’a pas forcément beaucoup de place dans nos films, car nous mettons davanatge l’accent sur les lieux choisis pour tourner”. La lumière soigne l’image qui ne s’en trouve que plus belle. “Et cette fois-ci, j’ai la chance de venir d’une région, la Normandie, où les endroits pour tourner sont nombreux, avec des décors incroyables, une belle variété de paysages et une lumière des plus intéressantes”, estime-t-il.
Cet ancien étudiant en mathématiques à l’université de Caen est tombé dans l’univers du cinéma il y a une vingtaine d’années, avant de se retrouver derrière la caméra à la fin du siècle dernier. Mais sa passion pour le burlesque remonte à l’enfance : “Chaplin m’a toujours amusé, et je ne manquais jamais l’occasion de regarder Laurel et Hardy à la télévision”.
Ce goût pour la comédie trouve un bel écho dans La Fée, dont le scénario conte l’histoire de Dom, le gardien de nuit d’un hôtel qui rencontre une fée, Fiona. Mais Dom n’honore que deux des trois vœux qui lui sont offerts, avant de tomber amoureux de la fée...
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