Aviron : Camille Leclerc dans le top 10 mondial

La rameuse caennaise, championne de France l'année dernière avec le huit féminin de la Société Nautique de Caen et du Calvados et médaillée de bronze en juin aux côtés de Delphine Cavoit, a largement rempli son objectif à Amsterdam, du 21 au 24 juillet. « Je suis trop contente, savoure-t-elle. Je ne m'y attendais pas car je ne savais pas du tout quel serait le niveau de la concurrence. » Quatrième de sa série, la jeune athlète est passée par les rattrapages pour accéder aux demi-finales, son ambition initiale. Cette dernière marche avant la finale s'est révélée trop haute. Après avoir dominé le début de course, Camille Leclerc a terminé cinquième. Il lui restait la petite finale, disputée le lendemain, pour obtenir le meilleur classement possible entre la 7ème et la 12ème place. Troisième au terme des 2000 mètres de l'épreuve, elle prend donc le neuvième rang mondial. « C'était une course géniale. Je suis tout le temps restée à la bagarre avec celle qui termine finalement quatrième. Je l'ai battue de quatre centièmes seulement. » Il a fallu la photo finish, après une ultime accélération de la Bas-Normande, pour déterminer le classement. « Les deux premières ont fini loin demain. Je pense que je suis à ma place. »

Une autre dimenssion

Le bilan est en tous points positifs pour l'étudiante en STAPS, qui profite de quelques jours de vacances aux Pays-Bas après un mois d'aviron intensif. « J'avais peur de m'ennuyer en préparation, puisque je suis partie trois semaines, mais en fait je me suis vraiment prise au jeu. L'ambiance était géniale. À Amsterdam, c'était une autre dimension par rapport à ce que je connais, dans un cadre super beau. C'était vraiment cool. »

Camille Leclerc conclut joliment une saison débutée difficilement. Son expérience néerlandaise lui ouvre de belles perspectives et décuple sa motivation. « Je suis bien remontée ! Je vais couper pendant deux semaines puis je reprendrai des activités sportives avant de me remettre à l'aviron. Ils (en équipe de France, ndlr) savent qu'ils peuvent compter sur moi, maintenant c'est à moi de prouver que ce n'était pas un coup de chance. » Pour Camille, qui retrouvera l'équipe de France en novembre dans le cadre d'un stage, l'aventure internationale n'en est sans doute qu'à ses débuts.