L'onde de choc produite par le choix des électeurs britanniques de quitter l'Union Européenne se répercute aussi en Seine-Maritime. Le groupe socialiste au Conseil Départemental y voit une mauvaise nouvelle culturelle et politique, mais avant tout avoir des conséquences économiques. Quid du tourisme anglais sur le territoire seinomarin alors que les Britanniques constituent la première clientèle étrangère en Normandie (1 million de nuitées en 2015) ? Quid également du programme européen Interreg IV qui dispose d'une enveloppe de 223 millions d'euros pour la période 2014-2020 ?
Quant au Transmanche, dont la viabilité est débattue depuis des années, ce Brexit ne devrait pas arranger ses affaires. Nicolas Rouly, président du groupe socialiste au Département, lance un appel :
Il appartient aux responsables britanniques et seinomarins de se rencontrer rapidement, afin d'envisager toutes les conséquences du Brexit. En particulier, il est urgent de tout mettre en oeuvre afin de garantir la poursuite de l'activité Transmanche dans le nouveau cadre institutionnel.
Les autres réactions
Les réactions au Brexit n'ont pas tardé à pleuvoir en Seine-Maritime. Nicolas Bay, tête de liste du Front National aux dernières élections régionales et député européen, s'est félicité du résultat du référendum, tout comme son collègue conseiller municipal de Rouen Guillaume Pennelle, sur un ton plus humouristique :
???????? ???? J'étais ce matin l'invité de @ThomasSotto sur @Europe1. #E1matin #Brexit #Franxit https://t.co/OR1O5s2z1i via @Dailymotion
— Nicolas Bay (@nicolasbayfn) 24 juin 2016
Les anglais ont inventé les #Beatles , les #rollingstones , #RollsRoyce et le #brexit ! Respect ! pic.twitter.com/D3Oq6ct07B
— Guillaume.Pennelle (@RouenPennelle) 24 juin 2016
A l'UDI, parti pro-européen, la sénatrice de Seine-Maritime Catherine Morin-Desailly rappelle la nécessité du projet européen tandis que Marine Caron, conseillère départementale, tout en soulignant l'importance du projet européen, mentionne la crise traversée par l'Union :
C'est ds les crises que l'on juge les hommes,suite au #brexit que va proposer @fhollande pour relancer le projet Européen ? Il y a urgence
— C.Morin-Desailly (@C_MorinDesailly) 24 juin 2016
#BrexitOrNot - Comme quoi rien n'est jamais joué d'avance. La crise de l'#Europe est réelle. Notre futur est à réinventer ensemble.
— Marine Caron (@Marine_Caron76) 24 juin 2016
A droite, dans l'Eure, le député Bruno Le Maire, également candidat à la primaire de droite, veut voir dans le Brexit une occasion pour la France :
Ce #Brexit est une occasion historique pour la France de reprendre le leadership en Europe.
— Bruno Le Maire (@BrunoLeMaire) 24 juin 2016
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