L'incertitude était forte. Mardi 31 mai 2016, les élus de Caen-la-Mer (Calvados) ont levé les derniers doutes. La présence d'une rigole alimentaire souterraine boulevard Maréchal Leclerc à Caen conditionne pour des raisons techniques l'abandon d'un projet d'arrêt du futur tramway, à hauteur du théâtre.
Lors du sondage du boulevard Maréchal Leclerc. Crédit : Caen la mer
Le secteur deviendra piétonnier
"Notre volonté, c'était de passer par ce boulevard", rappelle Rodolphe Thomas, maire d'Hérouville Saint-Clair et vice-président en charge des transports. "Mais nous sommes des élus responsables. Nous nous devons de respecter des contraintes budgétaires et calendaires."
Pour autant, la rénovation du boulevard en lui-même ne se trouve pas remise en cause par cet aléa. "L'espace sera complètement piéton", assure Joël Bruneau, maire LR de Caen et président de Caen-la-Mer.
Les bus qui circulent aujourd'hui sur cet axe, plusieurs milliers par jour selon la collectivité, emprunteront probablement dans le futur la rue de Bernières. Une décision qui sera à entériner d'ici le 1er janvier 2018, à l'occasion de la mise en place d'un nouveau plan de circulation.
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Décidément la droite et le tram sera toujours une histoire compliquée. Apres avoir décidé un tram au rabais en 2015 qui ne desservira pas le Chemin Vert et Venoid comme il était prévu avant 2014, la droite caennaise rabote encore plus l'ambition que l'on doit avoir pour un transport en commun moderne, en ne desservant plus non plus le Théâtre. Désolant pour les caennais qui feront les frais de ces décisions malheureuses.