Les personnels de la Compagnie Industrielle Maritime (CIM), qui exploite les terminaux pétroliers du Havre (Seine-Maritime) et d'Antifer, n'en démordent pas. Ils ont voté, ce lundi 30 mai 2016, la reconduction de la grève en opposition à la loi Travail. Cela fait donc une semaine - la grève a commencé mardi 24 mai 2016 - que le mouvement dure.
Cette mobilisation a des conséquences importantes, la CIM assurant l'approvisionnement en brut des raffineries Total de Gonfreville-l'Orcher, près du Havre (Seine-Maritime) et ExxonMobil de Notre-Dame-de-Gravenchon. Elle alimente également en kérosène les aéroports parisiens. Vendredi 27 mai, la grève avait déjà été reconduite par les personnels.
- Notre article : La grève reconduite aux terminaux pétroliers du Havre
Face à cette situation, le gouvernement avait exigé vendredi 27 mai l'accès à deux réservoirs de stockage, l'un pour le brut, l'autre pour le kérosène, et ce pour éviter une paralysie totale des aéroports parisiens. Quant aux raffineries, celle de Gonfreville est toujours à l'arrêt, contrairement à celle de Notre-Dame-de-Gravenchon, qui fonctionne de nouveau.
De nouvelles actions contre la loi Travail sont prévues pendant la semaine. Mardi 31 mai, les dockers devraient bloquer tous les accès à la ville de Rouen tandis que mercredi 1er juin, des barrages filtrants sont prévus autour de Caen.
- Lire aussi : Des barrages filtrants prévus à Caen
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