Bien que n'ayant aucune mention à son casier judiciaire, le jeune homme de 21 ans auteur d'un braquage la semaine passé à Champ-de-Boult dans le Calvados a écopé d'une peine de prison ferme. Le tribunal correctionnel de Caen l'a condamné à deux ans de prison dont 18 mois avec sursis.
Cette tentative de braquage a fait grand bruit sur la scène nationale, la propriétaire du commerce visé, ayant fait preuve de beaucoup de courage pour mettre à mal son agresseur. "Il est entré en hurlant "la caisse, c'est un braquage". On sentait de la panique dans ses expressions (...) J'ai pensé que c'était une plaisanterie. Je lui dit "on n'est pas dans une banque ici", a expliqué Nathalie Pelan, la gérante, à la barre. Le malfaiteur avait alors pris la fuite, bredouille avant d'être interpellé quelques minutes polus tard par la police. La commerçante n'avait pas hésité à mettre sa main sur le canon de l'arme pour dissuader le braqueur de tirer. "Ca a fait un sacré bruit" quand il a tiré en l'air.
La procureure de la République Carole Etienne a dénoncé "l'étonnante immaturité psychologique" du prévenu doublé "d'une "étonnante maturité criminelle". Elle avait requis deux ans ferme contre le jeune homme qui était armé d'un pistolet automatique tirant des balles à blanc. Il avait acheté 75 cartouches. Le jeune homme, sans emploi, a expliqué qu'il était "en colère" après avoir été expulsé, à tort selon lui, de son foyer à Saint-Lô, à la suite d'une bagarre, et craindre ne plus pouvoir trouver de travail. "Si j'avais vu la p'tite (le bébé ndlr), jamais j'l'aurais fait", a dit le prévenu. Juste avant d'agir, la propriétaire tenait un nourisson dans ses bras.
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