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Berlin (AFP). Le chef de la police de Cologne écarté après les violences

Le chef de la police de Cologne a été démis de ses fonctions vendredi à la suite des violences du Nouvel An dans la ville, alors qu'une majorité de réfugiés figurent parmi les suspects identifiés à ce jour.

Berlin (AFP). Le chef de la police de Cologne écarté après les violences
Le chef de la police de Cologne, Wolfgang Albers, le 23 juin 2015 lors d'une conférence de presse - dpa/AFP/Archives
Selon un porte-parole du ministère de l'Intérieur, la police fédérale effectue des vérifications sur 31 "suspects", dont 18 demandeurs d'asile, pour des violences et vols survenus le soir de la Saint-Sylvestre dans la ville rhénane (ouest) qui ont suscité l'indignation à travers l'Allemagne. Ce groupe de personnes comprend notamment 9 Algériens, 8 Marocains, 4 Syriens, 5 Iraniens, un Irakien et un Serbe, a-t-il détaillé. Une certaine confusion règne encore sur l'état exact de l'enquête du fait d'une communication distincte entre ce qui relève des polices fédérale et locale. Le manque de clarté, une semaine après le Nouvel An, et les critiques sur l'incapacité des forces de l'ordre à protéger les femmes victimes d'agressions sexuelles ont entraîné l'éviction vendredi du chef de la police locale, Wolfgang Albers. - "Regagner la confiance du public" - Premier à faire les frais de la polémique, il a été suspendu de ses fonctions par son ministre régional de l'Intérieur, Ralf Jäger. "Ma décision est à présent nécessaire pour regagner la confiance du public et la capacité d'action de la police de Cologne", a déclaré ce dernier. "Les gens veulent savoir ce qui s'est passé cette nuit-là et il faut s'assurer que cela ne se reproduise pas", a-t-il ajouté, promettant des détails sur l'enquête lundi. La communication très restrictive de la police sur ces événements depuis le début lui vaut aujourd'hui d'être soupçonnée de chercher à dissimuler la gravité des faits. Au-delà des déficiences de la police, le débat se focalise en Allemagne sur les conséquences à tirer pour la politique d'accueil des réfugiés de la chancelière Angela Merkel, alors que le pays a accueilli en 2015 1,1 million de demandeurs d'asile. Un afflux record qui suscite l'inquiétude grandissante d'une partie de l'opinion. "Il faut réduire sensiblement le nombre, nous ne pourrons pas accueillir chaque année un million de réfugiés", a estimé vendredi le chef de file des députés du parti social-démocrate, Thomas Oppermann. Un des porte-parole de la chancelière, Georg Streiter, a appelé vendredi à éviter les amalgames. "Il ne s'agit pas en premier lieu (d'un problème) de réfugiés, mais (d'un problème) de criminalité". Mais dans le même temps, la coalition au pouvoir à Berlin cherche à envoyer un message de fermeté sur la nécessité pour les immigrés de s'intégrer et sur les menaces pesant sur ceux qui enfreignent la loi. Les appels à rendre les procédures d'expulsion plus rapides et plus efficaces prennent de l'ampleur. "Nous avons besoin de plus de policiers, d'une justice mieux outillée et de lois plus dures pour pouvoir, entre autres, expulser les étrangers criminels", a ainsi déclaré vendredi Volker Kauder, chef du groupe parlementaire de la CDU au magazine Der Spiegel. - Expulser les demandeurs d'asile criminels - Angela Merkel s'était elle-même la veille dite prête à examiner "si tout ce qui est nécessaire a été fait en matière de modalités d'expulsion pour envoyer un signal clair à tous ceux qui ne veulent pas respecter nos règles de droit". "Les citoyens attendent que ceux qui n'ont pas le droit de rester quittent le pays", a insisté M. Kauder alors que son parti se réunit ce week-end à Mayence (sud-ouest) et prévoit d'adopter des motions réclamant un durcissement législatif. Le SPD, d'abord plus réservé sur le durcissement des règles d'expulsion, semblait lui aussi vendredi aller dans ce sens. "Nous devons examiner toutes les possibilités du droit international pour pouvoir renvoyer les demandeurs d'asile criminels dans leur pays", a déclaré son président Sigmar Gabriel au quotidien Bild. La loi allemande impose à l'heure actuelle une condamnation d'au moins trois ans de prison pour permettre l'expulsion d'un demandeur d'asile pendant l'examen de son dossier, à la condition supplémentaire que sa vie ou sa santé ne soient pas menacées dans son pays d'origine.
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