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Paris (AFP). Après les régionales, le PS et EELV esquissent un rapprochement

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Paris (AFP). Après les régionales, le PS et EELV esquissent un rapprochement
Cécile Duflot et Emmanuelle Cosse à Paris le 3 décembre 2015 - AFP/Archives
Le PS parle d'"Alliance populaire", Cécile Duflot de "coalition de transformation". Après le choc des élections régionales, le PS et EELV semblent décidés à enterrer la hache de guerre, avec en ligne de mire 2017 et un possible effacement du candidat écologiste. "Je tends la main à François Hollande. Qu'il revienne à l'esprit de 2012 et rassemble enfin écologistes et communistes désireux de rejoindre un bloc majoritaire de transformation", a déclaré au Monde mardi Mme Duflot, un an et demi après avoir refusé de participer au gouvernement de Manuel Valls. Interrogée par l'AFP, la secrétaire nationale d'EELV Emmanuelle Cosse a abondé dans sons sens. "Nous lançons une main tendue à Hollande () soit on se bouge et on porte l'espérance, soit c'est l'échec collectif." Face à un Front national qui donne "le sentiment d'incarner un projet antisystème et de proposer un horizon nouveau", la gauche "a le devoir de refonder une nouvelle offre politique", argumente Cécile Duflot. Et la députée de Paris de laisser entendre qu'elle pourrait si nécessaire renoncer à la présidentielle: "Ce n'est pas un secret, je m'y suis préparée (à la candidature). Mais rien n'est joué. J'ai toujours dit que s'il n'y avait aucune évidence, il y aura une certitude: celle de ne pas accepter le renoncement. Je refuse de laisser le monopole de l'alternative à l'extrême droite." Divisée, la majorité court le risque de ne pas accéder au second tour de la présidentielle en 2017. Au premier tour des régionales, le PS s'est classé troisième avec 23,12% des suffrages. Dès dimanche soir, le Premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis a appelé la gauche à "retrouver le chemin de l'union". Le lendemain, il a fait un pas supplémentaire en annonçant le lancement à la mi-février de l'"Alliance populaire", une fédération de partis et mouvements associatifs associant largement les citoyens. Le PS le reconnaît sans fard: la création de ce mouvement doit permettre d'obtenir "un accord de rassemblement le plus large possible" dans la perspective de la présidentielle. Logiquement, il a accueilli favorablement mardi les propos de Mme Duflot. "Une main tendue, ça se saisit toujours surtout lorsque la République est en danger et le pays en guerre", a commenté Jean-Christophe Cambadélis. - Une alliance, pour quoi faire? - Du côté d'EELV, c'est un signe du président de la République que l'on attend: "Il ne faut pas se raconter d'histoire. Ce n'est pas au PS que ça se passe. C'est secondaire () pour moi le PS c'est le président de la République () La question c'est: qu'est-ce qu'on fait?", a expliqué à l'AFP le numéro 2 du parti David Cormand, qui demande au chef de l'Etat une "inflexion de la ligne du gouvernement", qui "peut passer par un remaniement". Le question la plus épineuse est bien celle du contenu politique d'un tel rapprochement, alors que le gouvernement de Manuel Valls -qui ne compte aucun écologiste- a creusé avec constance un sillon "social-libéral" et "républicain", et pris à revers EELV sur de nombreux dossiers: écotaxe, aéroport de Notre-Dame-des-Landes, fiscalité sur le diesel Mardi, Cécile Duflot a plaidé pour "un plan d'urgence pour la jeunesse", l'inscription de "la lutte contre le dérèglement climatique dans la Constitution", "une politique volontaire d'investissement écologique", un "bouclier territorial basé sur le maintien des services publics", et enfin "la défense de nos libertés et une réponse forte à la crise démocratique". Dans Libération, Emmanuelle Cosse a elle mis l'accent sur une "modernisation des institutions" et l'élection d'un "Parlement à l'image des Français", soit la mise en place d'une dose de proportionnelle. Dans l'entourage de Manuel Valls, on indiquait mardi que le Premier ministre était favorable à l'union des gauches et des écologistes, mais qu'il "faut élargir". Car "si on penche trop dans un sens, on est coincé". "Il y a présidentielle et législatives", note de son côté un proche du chef de l'Etat. Une manière de rappeler que sans accord avec le PS, EELV ne pourra prétendre être représenté à l'Assemblée avec le mode de scrutin actuel.
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