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Bayeux : "ces attentats, c'est comme si quelqu'un rouvrait la plaie"

La fille du bayeusain Christian Girard, Salomé, a été tuée par le terrorisme islamiste le 28 avril 2011, à Marrakech. Il lance un appel aux familles des victimes des attentats de Paris.

Bayeux : "ces attentats, c'est comme si quelqu'un rouvrait la plaie"
Christian Girard (à droite) était présent lundi soir à Bayeux pour déposer une bougie, "par solidarité avec les victimes et leurs proches". - Le Bessin Libre

Les attaques terroristes qui se sont produites vendredi soir 13 novembre dans la capitale ont eu une résonance particulière dans un foyer bayeusain : celui de Christian Girard, le père de Salomé Girard, jeune Bayeusaine de 18 ans, victime du terrorisme islamiste. "Comme à chaque fois depuis la mort de Salomé, c'est comme si quelqu'un rouvrait la plaie. Et à chaque fois, le niveau de l'horreur augmente. C'est terrible à vivre. C'est toujours un drame insoutenable et une immense colère. Ce sont des cauchemars qui ressurgissent".

"Nous sommes à leur disposition"

Il y a 4 ans et demi, le 28 avril 2011, sa fille cadette, avait été l'une des 18 victimes d'un terroriste kamikaze, alors qu'elle prenait du bon temps à la terrasse d'un café de la place Jamâa El Fna, à Marrakech. Sa cousine, Christine, la tante de Salomé avait également succombé à cette attaque barbare et sa fille aînée, qui avait été grièvement blessée, souffre encore aujourd'hui... Et les images du week-end l'ont évidemment ramené cinq ans en arrière.

"Rien ne sera plus jamais comme avant"

A Bayeux et dans le département, personne d'autre que lui et son épouse Fabienne n'ont pu mieux mesurer ce qui s'est joué ce week-end. "Je sais ce que les gens qui attendaient des nouvelles et qui redoutaient que le nom de leur proche soit cité parmi les victimes, ont vécu. Les familles des victimes doivent savoir que leur vie a malheureusement basculé, que rien ne sera plus jamais comme avant. Qu'elles aient conscience que ça n'est que le début car ces événements marquent à vie". Humblement mais conscient de la force de son témoignage, de son "expérience", Christian Girard lance un appel aux familles des victimes. "Si elles veulent nous contacter, avoir des renseignements, échanger, nous sommes à leur disposition". Christian Girard, qui réflchit à la création de fiches d'expérience des victimes du terrorisme, les invite à se tourner vers l'e-mail de notre journal (bayeux@lamanchelibre.com) ou vers la mairie de Bayeux.

Frédéric Oblin - Le Bessin Libre

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