Pourtant, en octobre 2010, celui a été incarcéré à la maison d’arrêt de Caen afin de purger les mois cumulés de six délits. Le 24 mars, J. A a obtenu une ordonnance de permission de sortir, afin de subir une opération bénigne au CHU. N’y tenant plus, le 25, il sort de l’hôpital, abandonnant ses papiers d’identité au secrétariat.
Liberté en mai
En premier lieu, il profite de quelques jours avec la mère de son fils, qu’il n’a pas vu depuis un an. Celle-ci a fait le déplacement de Bordeaux. Puis, le prévenu n’a pas le courage de rentrer. Déprimé, il croit que sa dernière condamnation lui vaut neuf mois de prison ferme à purger. Or, c’est une erreur de lecture : cette peine a en effet été prononcée avec sursis. Il décide de continuer à fuir. Puis est interpellé à Alençon (Orne), en commettant une nouvelle infraction. “Quitte à payer, autant en profiter”, a-t-il expliqué à l’audience de comparution immédiate du vendredi 8 avril. J. A a écopé de quatre mois d’emprisonnement ferme supplémentaires. A la base pourtant, s’il avait regagné sa cellule, il aurait été libre le 4 mai prochain.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.