A l'arrivée des gendarmes, un homme de 36 ans est interrogé. Dans son véhicule, les forces de l'ordre ont découvert un pistolet. Le suspect est calme, malgré un état d'alcoolisation évident. "J'ai fait la fête avec des amis, j'ai souvenir d'avoir tiré un coup de feu, de la vitre de ma voiture, mais ce n'est qu'un coup de feu en l'air, je n'ai menacé personne. Ce n'est qu'un pistolet d'alarme, que j'ai acheté sur Paris et que je garde toujours dans ma voiture."
L'objet, qui ne nécessite aucun port d'arme et est en vente libre pour moins de 100 euros, ressemble en tout point à une vraie arme. « Il y a souvent confusion », déclare l'avocat de la défense, « entre une arme dangereuse et ce genre là, conçue pour l'auto-défense avec des balles à blanc ».
Le prévenu, artisan forestier, bénéficie aujourd'hui d'une bonne intégration professionnelle, malgré un passé marqué par plusieurs peines de prison avec sursis et mises à l’épreuve pour vols, dégradations de biens d'autrui et conduite sans permis. Son acte est jugé d'une "gravité relative". Le tribunal correctionnel de Caen, mercredi 7 octobre, l'a condamné à 300 euros d'amende délictuelle.
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