L'avenir du Zénith de Caen s'écrit sur plusieurs tableaux

C'est un signe. Pour la première fois depuis son inauguration en 1993, le Zénith ouvre ses portes à la Foire de Caen. A chaque nocturne, le musicien américain Derek Dempsey propose une fresque musicale populaire au bar de la plus grande salle de spectacles de Basse-Normandie. Cette nouveauté témoigne d'une évolution en douceur des manifestations proposées dans cette écrin qui a accueilli 260 000 spectateurs lors la saison 2014-2015.

Place aux congrès

"Nous voulons diversifier nos activités, notamment en s'orientant vers l'événementiel", explique Serge Langeois, directeur général. En juin dernier, le Zénith est ainsi entré au capital de Caen Event, organisateur des salons qui se tiennent au Parc Expo, mais aussi de grands rendez-vous professionnels. "Nous sommes en train de nous positionner pour accueillir des congrès, en assemblée plénière, de grandes entreprises à partir de l'an prochain". La définition du mot spectacle a également été élargie ces dernières années. Le tennis est venu s'y installer en décembre sur quatre jours depuis 2011, et la boxe y est retournée, avec une prochaine soirée le 30 octobre, avec un titre de champion de France pour le Normand Maxime Beaussire.

Le chiffre d'affaires annuel de la salle (1,5 millions d'euros) dépend à 90% de l'industrie du spectacle. "Pour rester en accord avec la convention des Zénith de France, il faut que les concerts continuent de représenter au moins 70% de nos ressources. Nous avons donc de la marge pour nous ouvrir à d'autres horizons."