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Paris (AFP). Les taxis en colère ont commencé à manifester contre UberPOP

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Paris (AFP). Les taxis en colère ont commencé à manifester contre UberPOP
Manifestation de taxis le 9 juin 2015 à Nantes - AFP/Archives
Des centaines de taxis en colère ont commencé à converger jeudi matin autour des aéroports parisiens et dans la capitale, pour dénoncer la "concurrence sauvage" de l'application mobile UberPOP, dans un contexte tendu par des agressions. D'autres manifestations importantes sont prévues à Nice, Marseille, Toulouse, Bordeaux, Lyon et Lille. "Le but c'est d'occuper l'espace, parce qu'il y a un vrai ras-le-bol", a expliqué Karim Asnoun, de la CGT, qui annonçait de nombreux sit-in pour cette journée de colère des taxis. Les accès à trois terminaux de Roissy (2E, 2F et 2D) étaient bloqués peu après 6H00 et la circulation était perturbée aux abords de l'aéroport comme dans plusieurs quartiers de Paris jeudi matin, notamment vers la Porte Maillot à l'ouest de la capitale, où des CRS intervenaient peu après 7 heures pour dégager le périphérique bloqué, selon des sources policière et aéroportuaire. L'accès extérieur à la Gare du Nord était bloqué par des dizaines de taxis, a constaté l'AFP. L'ambiance était également tendue à Orly où de nombreux taxis faisaient la chasse aux chauffeurs clandestins. Les forces de l'ordre étaient présentes en nombre et ont verbalisé l'un de ces chauffeurs, selon un journaliste de l'AFP sur place. "La base attend de nous des messages forts, on est obligé de passer par cette étape de la radicalité", a expliqué Abdel Ghalfi (CFDT). Les taxis, qui dénoncent "la précarisation des chauffeurs" et répondent à l'appel de l'ensemble des syndicats, exigent l'arrêt du service UberPOP et l'application des lois réprimant les taxis clandestins. Depuis plusieurs mois, le groupe américain des voitures de transport avec chauffeur (VTC) Uber s'est engagé dans un bras de fer avec l'Etat, autour de son application mobile UberPOP, un service à prix cassés qui met en relation des passagers et des conducteurs non professionnels assurant le transport avec leurs véhicules personnels. - Appels au calme - Uber revendique 400.000 utilisateurs d'UberPOP en France, où le nombre des taxis est faible. Mais les chauffeurs sont des particuliers qui ne paient ni cotisations sociales ni impôts, n'ont pas suivi les 250 heures de formation nécessaires pour obtenir un agrément et ne sont pas assurés professionnellement. Les syndicats de taxis ont appelé à des rassemblements "dans le calme" et à "ne pas répondre aux provocations", alors que le climat s'est tendu. A Lyon, Nice et Strasbourg, des clients ou chauffeurs UberPOP ont été agressés. A Strasbourg la semaine dernière, à deux reprises, un chauffeur de taxi s'est fait passer pour un client d'UberPOP pour amener le conducteur dans un endroit isolé, où il a été pris à partie par des chauffeurs de taxi qui ont endommagé son véhicule. Craignant que ses chauffeurs professionnels soient assimilés à des conducteurs UberPOP, la société de VTC Allocab a même demandé à ses employés de ne pas mettre de costume jeudi et de demander aux clients de s'asseoir à l'avant. Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a lancé mardi "un appel au calme", rappelant que "rien ne (justifiait) des actes de violence", tout en soulignant qu'UberPOP était en "situation d'illégalité absolue". Et le gouvernement a tenté de rassurer les chauffeurs, en affirmant qu'il allait renforcer ses services anti-fraude. "Nous (allons) rehausser le niveau de la réponse pénale, notamment à l'égard des réitérants et des récidivistes, en passant à des réponses plus dures", a assuré mardi le procureur de la République de Paris, François Molins, évoquant "des saisies de véhicules". Le groupe Uber, interdit dans certaines villes d'Europe et qui fait face à des actions en justice aux Etats-Unis, est visé depuis fin 2014 par une enquête préliminaire à Paris, notamment pour organisation illégale d'un "système de mise en relation de clients avec des personnes qui se livrent au transport routier" de passagers "à titre onéreux". En vertu de la loi Thévenoud votée en octobre 2014, il est interdit de proposer une prestation de transport routier "à titre onéreux" si l'on n'est pas enregistré comme chauffeur de taxi ou VTC. Les conducteurs encourent jusqu'à un an de prison, 15.000 euros d'amende, la suspension du permis et la confiscation du véhicule.
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