La guerre est frontale avec en ligne de mire, les élections régionales de décembre 2015. Ce mercredi 6 mai, les deux Présidents de région s'expriment dans un discours sans concessions envers la droite normande: "'ils n'ont même pas eu le courage de (...) Ils dénigrent (...) Ils critiquent (...) Ils attisent les rivalités stériles, méconnaissant (...)."
Le ton monte
Dimanche 3 mai, le minsitre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve tâcle la droite pour "n'avoir rien fait pour la réunification" (lien). Le lendemain, Jean-Léonce Dupont, Président du département du Calavdos, exprime sa crainte de voir des "technocrates" mettre en place "une organisation qui ne corresponde pas du tout à la volonté des territoires". Inquiétude partagée par les quatre autres Présidents de départements normands, de droite. (lien).
A cela, les Présidents de Région répondent que dans la future Normandie menée par la gauche, les responsabilités seront équilibrées:
Oui, il est logique que Rouen accueille le chef-lieu de la future Normandie. Oui, il est légitime, comme le prévoit la loi, que Caen accueille la future assemblée régionale et le CESER. Oui, le dispositif mis en place par le gouvernement est équilibré et respecte les territoires. Oui, il est important pour la qualité des services publics que les personnels régionaux restent pour l'essentiel en poste là où ils sont aujourd'hui.
Leur communiqué s'intitule "Normandie: être à la hauteur de l'enjeu". Cela au moins fera l'unanimité.
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