L'ACRO interpelle ce mardi par le biais d'un communiqué transmis aux médias : "En France, la distribution de comprimés d'iode [protégeant la thyroïde en cas d'accident nucléaire majeur NDLR] s’arrête toujours à 10 km, sans prendre en compte les leçons de la catastrophe de Fukushima", rappelant aussi que la Suisse a élargi le périmètre de sa distribution à 50 km autour de ses quatre centrales nucléaires.
Lors de l'accident de la centrale japonaise de Fukushima, le 11 mars 2011, la zone concernée par des retombées radioactives directes et dommageables pour la thyroïde des personnes présentes a été évaluée à 50 km autour de la centrale. "La centrale de Fukushima étant située en bord de mer, 80% des rejets atmosphériques sont allés vers l’Océan Pacifique. Ce ne sera pas le cas si une catastrophe nucléaire survient en France, car les vents dominants soufflent vers l’Est...", prévient l'ACRO, indiquant ainsi que ces 50 km seraient "un minimum, et devrait être adoptée par les autres pays européens".
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