La métallerie industrielle Baert équipe les abattoirs, fabrique en sous traitance des containers à déchets, ou encore des tribunes pour les stades. Baert est née en 1958. L'entreprise familiale a notamment aussi travaillé pour Renault Trucks.
Depuis 1 an, c'est la descente aux enfers
Baert a d'abord connu un redressement judiciaire. En novembre dernier, l'entreprise employait encore 49 salariés ; aujourd'hui, ils ne sont plus que 19 dans l'atelier. Le patron, Hervé Baert, incapable de payer les salaires du mois de mai, à demandé la liquidation judiciaire de son entreprise.
Paradoxalement le carnet de commande est plein à craquer : les salariés totalisent entre 100 et 500h supplémentaires. Ils dénoncent la très mauvaise gestion de leur patron : faute de trésorerie les machines tombent en panne les unes après les autres et ne sont pas réparées...
Le tribunal de commerce parle de catastrophe financière
Il a accordé un ultime sursis de 2 semaines à d'éventuels repreneurs : ils ne sont plus aujourd'hui que 2 en lice, dont une entreprise du Calvados qui ne reprendrait que 5 personnels, dont l'actuel patron, qui selon les salariés, a préparé son départ et a déjà négocié le maintien de son salaire et de sa Peugeot 508 « sport », de fonction, avec le repreneur.
Le sort de Baert sera définitivement scellé le 15 juin prochain à 10h devant le tribunal de commerce de l'Orne, à Alençon.
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