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Paris (AFP). Valls fait monter la fièvre sur l'issue du vote du projet de loi Macron

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Paris (AFP). Valls fait monter la fièvre sur l'issue du vote du projet de loi Macron
Le ministre de l'Economie Emmanuel Macron et le Premier ministre Manuel Valls à l'Assemblée nationale le 14 février 2015 à Paris - AFP
La tension est montée d'un cran mardi midi sur le vote du projet de loi Macron à l'Assemblée, Manuel Valls affirmant devant le groupe PS "qu'à ce stade la loi ne passe pas". "A ce stade, la loi ne passe pas", a lancé le Premier ministre devant les députés PS alors qu'une "majorité" de la quarantaine de frondeurs PS devait voter contre, selon l'un d'eux, Christian Paul. "Je ne dramatise pas, au moment où je parle le texte ne passe pas. Ce serait un affaiblissement considérable", a déclaré M. Valls lors de la réunion de groupe à huis clos, cité par plusieurs députés. Selon François Loncle, député PS favorable au texte, le vote va être "vraiment ric rac" mais Manuel Valls a "mis le paquet" pour qu'il soit adopté. Après plus de 190 heures de discussions en commission et en séance, ce texte de quelque 200 articles "pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques", emblématique de la ligne réformatrice affichée par l'exécutif, doit passer le cap du vote solennel vers 17 heures. Sans attendre, Bercy a commis une boulette en annonçant mardi matin dans un communiqué l'adoption du texte, avant de rectifier. Selon M. Paul, "plusieurs dizaines de députés PS ne voteront pas la loi" et parmi ceux-ci "une majorité" "votera contre". L'ancien ministre Benoît Hamon a répété mardi qu'il voterait "en conscience" contre le projet de loi, addition selon lui de "mesures extrêmement utiles" et d'autres "problématiques" comme celles sur le travail dominical. "Voter contre serait rejoindre ceux qui veulent faire chuter la gauche", a averti le président de groupe Bruno Le Roux. La grande majorité des députés écologistes (14 sur 18) devrait voter contre, de même que les députés Front de gauche opposés à un texte "archaïque et rétrograde". En revanche la majorité des députés radicaux de gauche votera pour. Les voix manquantes dans la majorité seront-elles compensées à droite? Pas à l'UMP, où seuls "deux à quatre" députés devraient voter pour et "peut-être moins" s'abstenir selon leur chef de file Christian Jacob pour qui le texte ne porte "aucune mesure" pour la croissance. En revanche, une courte majorité des députés UDI devraient soit s'abstenir, soit voter pour. "Sept à huit députés sont pour, une petite dizaine s'abstiendront et un peu plus d'une dizaine voteront contre", a déclaré leur président Philippe Vigier. Le groupe socialiste compte 288 députés, l'UMP 198, l'UDI 30, les écologistes et radicaux de gauche 18 chacun, le Front de gauche et ses alliés d'outremer 15, et neuf députés ne sont inscrits à aucun groupe. - La bataille du dimanche - "Il y avait une belle ambition au départ mais l'épreuve de l'Assemblée nationale a beaucoup édulcoré l'ambition de départ", a regretté mardi le président du Medef Pierre Gattaz, évoquant un "résultat mi-figue, mi-raisin". Le texte sera examiné au Sénat à compter d'avril, l'Assemblée ayant le dernier mot. Si la droite, UMP en tête, a concentré l'essentiel de ses attaques sur la réforme des professions réglementées du droit, dont les notaires, la gauche s'est divisée principalement autour de l'extension du travail dominical, décriée comme une "régression" sociale par Martine Aubry, des nouvelles règles de licenciements collectifs ou de la réforme des prud'hommes. La création, par décret, de "zones touristiques internationales" où les commerces pourront être ouverts en soirée jusque minuit et tous les dimanche, a aussi irrité la maire de Paris Anne Hidalgo. Présent de bout en bout au banc du gouvernement, malgré les regrets de certains députés de ne pas y voir notamment la ministre de la Justice Christiane Taubira, Emmanuel Macron, pour son baptême du feu dans l'hémicycle, a pris soin de répondre longuement aux amendements ou interpellations. Ses défenseurs, surtout socialistes mais de droite aussi, ont vanté son "écoute", sa "pédagogie" et sa "coproduction" avec les députés. Applaudi à son arrivée devant le groupe, il a déclaré que c'était maintenant à "chacun de prendre ses responsabilités".

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