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Paris (AFP). L'union nationale a vécu, reprise des hostilités politiques

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Paris (AFP). L'union nationale a vécu, reprise des hostilités politiques
L'ancien président français Nicolas Sarkozy s'exprime le 17 janvier 2015 au quartier général de l'UMP à Paris - AFP/Archives
Obligée après le choc des attentats meurtriers en France, l'union nationale aura duré quinze jours: l'UMP a repris le sentier de la guerre derrière son chef Nicolas Sarkozy, taclé sèchement par le Premier ministre. Consensus, Premier ministre applaudi debout sur tous les bancs, du PCF au FN, hommages de l'opposition à un exécutif "à la hauteur du défi" posé par le jihadisme: le temps politique semblait suspendu depuis l'attaque contre Charlie Hebdo le 7 janvier. Nicolas Sarkozy a sonné mercredi la reprise des hostilités, relayé le lendemain par son parti, avec en cible le Premier ministre Manuel Valls, François Hollande étant épargné jusqu'ici. La garde des Sceaux, Christiane Taubira, a pour sa part pris ses distances jeudi avec une proposition phare de l'opposition: une peine d'indignité nationale, alors que Manuel Valls avait annoncé la veille une mission de parlementaires sur cette initiative. Le président de l'UMP s'est engouffré dans la brèche des attaques lancées par son camp contre Manuel Valls pour son emploi du mot "apartheid" appliqué à des banlieues pauvres. L'ancien chef de l'Etat les a amplifiées: "faute", "consternation" "Il faut être grand, pas petit", a rétorqué Manuel Valls, comme on lui demandait jeudi ce qu'il pensait des critiques soulevées par sa formule. Nicolas Sarkozy a par ailleurs implicitement critiqué les nouveaux postes anti-terrorisme annoncés par le gouvernement, réponse à moyen terme alors qu'il y a urgence. Critiques reprises jeudi par l'UMP Valérie Pécresse: "un diagnostic choc, trop choc", et "des petits remèdes convenus". Bras droit de Nicolas Sarkozy, l'ancien policier Frédéric Péchenard avertit: "l'union nationale, ce n'est pas +on est au garde-à-vous avec la main sur la ligne du pantalon+. Il y a eu une sidération et un recueillement nécessaires" mais "maintenant c'est le temps du débat". - 'Pas maintenant' - Président des sénateurs UMP, Bruno Retailleau a tancé: "L'unité nationale ne doit pas devenir un petit calcul politicien visant à étouffer l'opposition." Mais pour la majorité, c'est Nicolas Sarkozy qui a rabaissé le débat vers la "chamaillerie", la "politicaillerie", selon les termes du porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll. "On attendait mieux d'un ex-chef de l'Etat qu'une querelle sémantique", a soupiré Olivier Faure, porte-parole PS. "On est dans une démocratie, Nicolas Sarkozy fait son travail d'opposant", a concédé le ministre Michel Sapin. Mais "la seule chose que je dirais, à lui et à tout autre, est qu'il faut que nous soyons tous au niveau" de "la manière dont les Français ont réagi". Accusée par la droite d'être en retrait quant à la "mobilisation générale" appelée par Manuel Valls, Christiane Taubira a qualifié jeudi de "lamentables" les critiques sarkozystes qui ont qualifié son action de "désarmement pénal". "Ce n'est pas le temps de se livrer à des querelles misérables", a tranché la ministre. Mais alors que les politologues avaient, à l'unisson, prédit que le premier à sortir de l'union nationale serait perdant, la droite s'est efforcée de rejeter la faute sur la majorité: "L'opposition fait des propositions concrètes et réalistes. Refuser d'en tenir compte serait trahir l'unité nationale qui s'impose", a averti le député UMP Eric Ciotti. Rupture de l'union par l'ancien président? "Je ne crois pas, non", a répondu Nathalie Kosciusko-Morizet. Mais "il faut se mettre d?accord" sur "le sens de ces mots qui sont des mots forts. L?unité nationale cela consiste à dire que l?on a des adversaires politiques et puis, on a un ennemi, le terrorisme jihadiste". "Cela ne veut pas dire une obligation d'unanimisme." Mais l'union reste un combat pour François Hollande. "Ce n'est pas la coalition des partis de gouvernement, la confusion des programmes", a-t-il confié à des proches. "C'est le rassemblement autour de l'essentiel." Pour le chef de l'Etat, c'est aussi "un état d'esprit: éviter les querelles partisanes sans nier les différences". "Ca viendra peut-être, mais pas maintenant."
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