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Paris (AFP). Les patrons dans la rue à Lyon, 3e jour de la semaine de mobilisation

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Paris (AFP). Les patrons dans la rue à Lyon, 3e jour de la semaine de mobilisation
Manifestation à l'appel du patronat le 1er décembre 2014 à Toulouse - AFP/Archives
Les trois principales confédérations patronales (CGPME, Medef, UPA) ont prévu d'afficher leur unité mercredi à Lyon, au troisième jour d'une semaine de mobilisation des chefs d'entreprise qui a avivé les tensions avec le gouvernement. Après les cartons jaunes brandis en octobre 2013, les patrons sont de retour à Lyon, cette fois-ci pour "siffler" le gouvernement et sa politique économique, à l'appel de la CGPME, du Medef et de l'Union professionnelle des artisans (UPA). Les présidents des trois organisations tiendront une conférence de presse commune à 17H00, avant de prononcer un discours, chacun à leur tour, vers 20H00, dans une salle de 3.000 places qu'ils espèrent comble. "Ras-le-bol des promesses non tenues du gouvernement, qui continue d'augmenter les impôts alors qu'il nous parle d'une baisse de 40 milliards" d'euros, a résumé le patron du Medef, Pierre Gattaz, dans un entretien au Progrès paru mercredi. Les griefs du patronat ne sont pas que pécuniaires: la durée minimale de travail de 24 heures hebdomadaires pour les nouveaux contrats à temps partiel, l'obligation d'informer les salariés en cas de cession de l'entreprise et, surtout, l'entrée en vigueur du compte personnel de prévention de la pénibilité à partir du 1er janvier 2015 sont au c?ur du bras de fer avec le gouvernement entamé cette semaine. Le pacte de responsabilité, qui serait "un échec" dû au patronat a dit mardi le ministre de l'Economie Emmanuel Macron, continuait mercredi d'alimenter les discussions. "L'échec, s'il y a échec aujourd'hui, est un retard à l'allumage des organisations patronales, de la part des entreprises", a renchérit le chef de file des députés socialistes, Bruno Le Roux, mercredi sur RFI. "Les négociations n'avancent pas assez vite et il faut les accélérer", a dit Louis Gallois, ancien commissaire général à l'investissement et l'un des inspirateurs du pacte. "C'est le contribuable qui fait un effort de 40 milliards", a-t-il souligné sur France Info. "Ce serait une grave erreur de ne pas saisir cette opportunité", a estimé sur RMC Laurence Parisot, vice-présidente de l'institut de sondage Ifop et ancienne présidente du Medef. Il faut "que toutes les parties prenantes () retrouvent la raison et se demandent comment sortir de ce blocage", a-t-elle ajouté. - Le gouvernement cible Gattaz - La pacte de responsabilité prévoit que chaque branche professionnelle ouvre des négociations pour établir des contreparties aux 40 milliards d'euros de baisses de prélèvements accordées aux entreprises. Mais, selon le gouvernement, seuls deux accords ont été signés pour le moment et la moitié des 50 principales branches professionnelles n'ont pas encore planifié de négociations. Et seule une poignée de branches, comme la banque et l'assurance, ont commencé les réunions de négociations, sans aboutir pour l'instant. Le Premier ministre, Manuel Valls, avait dénoncé mardi devant les députés les "provocations" de certains "dirigeants du patronat", qui ne sont "pas à la hauteur" de leurs "responsabilités". Le président du Medef, Pierre Gattaz, qui a récemment appelé à supprimer l'impôt sur la fortune et l'obligation de justifier les licenciements, concentre depuis plusieurs jours les critiques du gouvernement, dont le porte-parole, Stéphane Le Foll, a déclaré dimanche: "Il y a un problème Gattaz". Lors de la première journée de cette semaine d'action du patronat, lundi, plusieurs milliers de chefs d'entreprises (4.000 selon la police, 10.000 selon les organisateurs) avaient manifesté à Paris et Toulouse à l'appel de la CGPME. Son président, Jean-François Roubaud, a réclamé "la suspension immédiate" de ces trois mesures avant d'être reçu par le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron. Mardi, l'UPA a demandé de "supprimer le compte pénibilité" et d'"abandonner l'obligation d'information préalable des salariés en cas de cession", dans une lettre ouverte au président François Hollande publiée par plus de 60 quotidiens français.
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