Jeudi 13 mars, Rémy Pflimlin, président-directeur général de France Télévisions était accompagné de François Guilbeau, directeur du réseau France 3, de Patrick Visonneau, directeur du pôle Nord Ouest et de Stéphane Gaillard, délégué de France 3 Haute-Normandie. Même Valérie Fourneyron, actuelle ministre des Sports, avait fait le déplacement pour présenter le projet de France 3, qui devrait emménager avec ses 48 journalistes entre 2017 et 2018 dans le Hangar 11.
Modèle de la télé du futur
Rémy Pflimlin a rappelé que la démolition aurait lieu en 2015 mais qu'un appel d'offres européen débuterait dès l'année prochaine. "Cet investissement est un investissement d'une dizaine de millions d'euros". Il a également rapporté que ce projet d'entreprise est fondamental et souhaité depuis 13 ans déjà par le P-DG et que France 3 était actuellement en pleine réflexion sur l'organisation de l'entreprise dans le travail.
"Notre situation était mal adaptée pour une télévision qui se développe. Le fait que l'on s'installe dans un coin attractif est symbolique de ce que l'on souhaite faire de la télévision. France 3 doit s'ouvrir au public".
Un lieu tourné vers le futur et le numérique
Quant au cadre, le président-directeur Général de France Télévisions le veut révolutionnaire. "L'immeuble sera transparent pour que les passants puissent voir et avoir accès à des écrans géants. Les installations sont trop souvent conçues comme des lieux très fermés. Nous, nous avons la volonté d'être au cœur de la cité". Il envisage même la projection de la chaîne sur des baies vitrées.
D'une superficie de 2 500m2, le Hangar 11 sera légèrement plus grand que les locaux actuels de France 3, situés à Saint-Sever.
Projet artistique éphémère ?
Rémy Pflimlin a même évoqué sa volonté de laisser la possibilité aux taggueurs de s'exprimer avant la démolition. Il s'agirait d'un projet artistique éphémère, qui s'était déjà vu à la gare de Lyon à Paris. Si rien n'est officiel, le PDG semblait enthousiaste à cette idée.
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