Le 5 novembre 2024, les forces de l'ordre d'Hérouville-Saint-Clair veulent arrêter la conductrice d'une Fiat 500 qui semble ne pas rouler droit. Dans un premier temps, elle refuse d'obtempérer à cette demande. Ils la poursuivent en mettant le gyrophare en marche. Elle accélère, brûle un stop, mais le véhicule finit par être immobilisé.
Permis suspendu pendant un an
La police municipale demande à la conductrice de 71 ans de souffler dans l'éthylotest. Elle n'y arrive pas. Cependant, après plusieurs essais, elle accepte qu'on lui fasse une prise de sang. Il s'avère qu'elle avait 1,10g d'alcool dans le sang. Elle tient des propos incohérents. Son permis est suspendu pendant une durée de 1 an. Entendue, elle reconnaît les faits.
Au tribunal de Caen le 21 août, elle est présente sans avocat, mais avec son fils et son gendre. Elle explique que à la suite du décès de sa mère, elle est devenue très dépressive et s'est mise à boire.
Tout va mieux
Elle n'arrivait pas à arrêter cette dépendance à l'alcool. Elle affirme que maintenant, elle va mieux et que tout est rentré dans l'ordre. Elle a eu un suivi médical et ne boit plus. C'était pour elle une mauvaise passe. Elle est très entourée par sa famille et voit très régulièrement ses enfants et ses cinq petits-enfants.
Le procureur admet que les faits ont été immédiatement reconnus par la prévenue. Il demande une amende de 250€ pour alcool au volant et 150€ pour le refus de s'arrêter. Il confirme une suspension de son permis de conduire pendant un an. Après délibéré, la septuagénaire écope d'une amende de 200€ pour conduite en état d'ivresse et de 150€ pour refus d'obtempérer, avec, également, une interdiction de conduire pendant 12 mois. Elle devra régler 254€ pour frais de procédure.
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