JO 2024. Cette société normande a aménagé le site de Versailles et les terrains de beach-volley : "C'est une fierté"

Les photos des JO de Paris 2024 feront date. La terre entière a été émerveillée par la beauté des différents sites, et c'est un peu grâce à des Normands. Vous avez adoré les épreuves d'équitation à Versailles ? La société Normandie Drainage, dont le siège est à Villers-Bocage dans le Calvados, était aux manettes. Vous avez aimé le beach-volley sous la tour Eiffel ? Encore eux.

Respecter les conditions

"A Versailles, nous nous sommes occupés du terrassement, de la création des carrières, des pistes de galop et de la piste de cross-country", énumère Paul-Jacques Tanvez, président de Normandie Drainage et de Toubin & Clement. Sur le projet depuis 4 ans, ses équipes ont commencé les travaux 2 ans à l'avance. Avec des conditions très strictes. "Le cahier des charges était très précis, avec un engagement pris sur le maintien du site à préserver", poursuit le patron.

Premier exemple avec l'interdiction d'apporter de la terre extérieure aux jardins de Versailles, pour une question de pollution du sol. "Nous avons joué avec les terres du site." Deuxième exemple : interdiction de toucher aux arbres. "Nous n'avons rien détruit, et avons conçu le site au milieu des espaces, en jouant avec les éléments disponibles." Vous avez tous sans doute encore en tête les images de la place de l'Etoile royale, avec ses carrières et ses gradins.

Aussi le beach-volley

Le tout pour un résultat salué à l'international. "On était très heureux de participer à ce magnifique événement. Nous sommes fiers, quand on voit les images… C'est un chantier vraiment à part dans l'histoire de l'entreprise." Tout comme celui des terrains de beach-volley, un projet "atypique", qui "restera en mémoire pour les équipes".

Mais ce n'est pas fini. Les Jeux paralympiques approchent, et des petits ajustements sont en cours, pour le paradressage notamment. Puis il faudra remettre en état le site de Versailles. "A partir du 10 septembre, place au démontage. On doit rendre le site à l'identique, d'ici le printemps 2025. C'était l'engagement pris par Paris 2024 : faire comme s'il ne s'y était jamais rien passé, il ne restera que les images", promet Paul-Jacques Tanvez. "C'était aussi beau que ce qu'on pouvait imaginer", conclut le président de la société calvadosienne.