[Photos] Bayeux. Boîtes aux lettres, tenues de facteur : une collection dédiée à La Poste aux enchères

Economie. Mercredi 7 juin avait lieu une vente aux enchères pour le moins originale. Des objets en tout genre, en lien avec La Poste, étaient vendus à Bayeux.

Publié le 07/06/2023 à 18h22 - Par Lilian Fermin

[Photos] Bayeux. Boîtes aux lettres, tenues de facteur : une collection dédiée à La Poste aux enchères — Des anciens chapeaux ou de très vieilles boîtes aux lettres ont été proposés à la vente aux enchères mercredi 7 juin, à Bayeux.

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Il existe des collectionneurs pour à peu près tout. Alors, La Poste intéresse forcément quelques-uns d'entre eux. Une vente aux enchères était justement organisée mercredi 7 juin, dans l'après-midi, à l'hôtel des ventes de Bayeux, sous l'égide de Régis Bailleul, le commissaire-priseur.

Une vente originale

Cette énorme collection représentant des dizaines de cartons entiers appartenait à un Normand, habitant dans le Bessin. "Cet homme, décédé depuis, possédait une pièce entière dédiée à sa collection, contextualise Louis-Edouard Behr, l'un des deux experts en histoire postale ayant travaillé sur l'affaire. C'est une vente rare, car nous n'avons pas l'habitude de ce genre d'objets !"

Mario Mordente, devant certaines des boîtes aux lettres.

Mario Mordente, l'autre spécialiste et dans le milieu depuis plus de quarante ans, a notamment expertisé les boîtes aux lettres. "Il y en a de toutes les formes, en bois, en ferraille… Certaines datent de 1830 ! Mais ce n'était pas facile de les dater, même avec toute la documentation", se félicite-t-il.

200 ans d'histoire

Parmi les pièces vendues, il y avait notamment des tenues de facteur, des sacoches, du matériel d'affichage des bureaux de Poste, mais aussi des cartes postales. "Le collectionneur possédait beaucoup de cartes postales de la Normandie, j'ai remarqué une grosse collection sur Rouen", note Mario Mordente. Pléthore de coupures de journaux étaient aussi à retrouver, parmi lesquelles certaines dataient du XIX^e siècle.

Un journal daté du samedi 15 mars 1879.

Et puis, une pièce suffisamment rare pour le souligner. "Nous avons mis à la vente des clous du reste du système télégraphique entre Caen et Paris", pose Louis-Edouard Behr. Un objet de valeur donc ? "Je n'en avais personnellement jamais vu. Mais rare ne veut pas dire cher, il faut trouver la personne qui s'y intéresse derrière."

Dans l'après-midi, plusieurs acheteurs se sont rendus sur place pour se procurer certains objets. Une vente qualifiée de "bonne" par le commissaire-priseur Régis Bailleul, malgré "quelques invendus".