Après une première audience le 22 février, Mariam et son fils aîné Mounsif ont été reçus une nouvelle fois par le tribunal administratif de Rouen, lundi 6 mars. Ce dernier devait statuer sur l'annulation de l'OQTF, l'obligation de quitter le territoire, pesant sur la mère de famille de 48 ans et son fils qui poursuit ses études à l'université d'économie de Rouen. La procédure d'expulsion demandée par la préfecture a été ainsi annulée par le tribunal.
Mariam, qui préfère taire son nom de famille afin de protéger son mari resté au Tchad, va donc pouvoir rester en France. Elle avait fui son pays en 2019 afin d'éviter à ses trois filles de 5, 11 et 17 ans d'avoir à subir une excision prévue dans sa famille, Mariam ayant elle-même été victime de cette mutilation sexuelle à l'âge de 8 ans, tout comme sa fille aînée restée au pays.
Un titre de séjour demandé
D'après les syndicats et associations de soutien qui suivent l'affaire depuis le début, Réseau d'éducation sans frontière en tête, la préfecture ne devrait pas faire appel de la décision du tribunal administratif de Rouen. Pour autant, le combat ne s'arrêtera pas là. Le collectif demande maintenant que la situation de Mariam et de son fils Mounsif soit réexaminée par le préfet afin qu'un titre de séjour leur soit délivré.
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