Fini les frites et les kebabs maison concoctés avec amour par la famille Noori. Le commerce était devenu une véritable institution à Alençon depuis sa création en 1997. Mais la flambée du coût de l'électricité a eu raison d'Athènes Kebab. L'entreprise familiale ferme ce jeudi 5 janvier. Un coup dur pour Alençon, qui fait écho à l'actualité nationale : après l'appel à l'aide des boulangers, c'est au tour des restaurateurs d'interpeller le gouvernement. Les représentants des restaurateurs ont rencontré le ministre de l'Économie Bruno Le Maire et la ministre déléguée aux PME Olivia Grégoire, à Bercy à 17 heures.
De nombreux clients sont venus acheter un dernier kebab avant la fermeture du commerce.
Beaucoup de soutien
À l'annonce de sa fermeture, les clients, qui connaissent Athènes Kebab parfois depuis son ouverture, se sont rués sur le commerce. Des files d'attente d'une vingtaine de personnes se sont formées durant plusieurs jours sur la place de la Magdeleine. Pour la famille Noori, ce soutien "fait chaud au cœur". Toutefois, pour Chela Noori, porte-parole de la famille, cela fait plusieurs années qu'Athènes Kebab souffre de la baisse de la clientèle et du manque d'attractivité de la ville.
Ecoutez ici : Chela Noori, commerçante Athènes Kebab
Athènes Kebab ferme ses portes, mais Siar, Farhad, Chela et leur mère, Hawa, ne baissent pas les bras : ils espèrent se lancer dans une nouvelle aventure, toujours à Alençon. Pour ce faire, les commerçants ont créé une cagnotte en ligne pour récolter des fonds afin de lancer leur prochaine activité.
Les jours qui ont précédé la fermeture d'Athènes Kebab, d'importantes files d'attente se sont formées devant le commerce
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