La Glacerie. Incendie mortel : une cellule psychologique mise en place dans les écoles des victimes

Une cellule psychologique a été mise en place par l'Éducation Nationale toute la journée de ce lundi 4 avril dans les écoles Doisneau et Marie Lamotte à Cherbourg-en-Cotentin, dans lesquelles les deux garçons de 4 et 8 ans, morts samedi 2 avril dans un incendie d'un immeuble, rue des Eaux minérales, à La Glacerie, étaient scolarisés. 

Un incendie a ravagé cet immeuble situé rue des Eaux minérales à La Glacerie, causant la mort de deux enfants de 4 et 8 ans.

"Les cellules d'intervention et de soutien sont intervenues. Elles sont formées de personnes que les jeunes connaissent, comme l'infirmière scolaire de l'école, la psychologue scolaire, mais également des enseignants de l'école. L'accueil a pu se faire en individuel ou par petits groupes. Les équipes étaient présentes pour les écouter, pour partager aussi leur silence, et pour également les aider à verbaliser leurs émotions, pour certains faire remonter la souffrance ressentie", explique Véronique Rivière-Dossat, conseillère technique assistance sociale auprès de l'inspectrice d'académie. 

Les équipes étaient donc présentes dès les premières minutes de la journée pour soutenir les enfants.

Ce temps scolaire va passer d'abord par l'accompagnement de ces enfants. Les enseignants, qui ont eux aussi été très affectés par ce drame, pourront également être accompagnés. 
Des familles qui résidaient dans cet immeuble ont été relogées en urgence par la Ville de Cherbourg. Dans la rue, c'est encore l'incompréhension. Un des voisins de l'immeuble incendié rencontré ce lundi 4 avril a partagé sa peine. "Je ne suis pas allé sur place [depuis l'incendie], c'est trop dur. Les petits garçons venaient voir mon chien, Eddy, et je les croisais quand ils allaient à l'école. Je connaissais leur maman, et une autre voisine", exprimait Claude Bellée, qui habite dans la rue depuis 35 ans.