Une audience à huis clos s'est tenue mardi 29 mars, à la cour d'appel de Caen, pour demander de nouvelles investigations et la tenue d'une reconstitution dans le décès de Pierre Guépratte. Ce jeune de 20 ans avait été retrouvé pendu sous le pont de Virey, près de Saint-Hilaire-du-Harcouët, le 20 novembre 2017. La justice avait alors prononcé "un non-lieu total", après la plainte de la famille en 2018 pour meurtre contre X.
Un combat depuis quatre ans
Le médecin urgentiste qui a examiné le corps avait attribué le décès à une pendaison, "ne relevant aucune trace ou stigmate de violence physique". Ce que n'a jamais accepté la famille de Pierre Guépratte, qui a toujours privilégié l'hypothèse "d'une mauvaise rencontre ou d'un accident maquillé en suicide, voire d'un règlement de comptes".
La famille Guépratte et ses amis avaient lancé un appel à témoins, afin de savoir si quelqu'un aurait aperçu Pierre avant qu'il ne soit découvert.
Depuis plus de quatre ans, la famille Guépratte et ses proches se battent pour faire reconnaître cette hypothèse. Le parquet a demandé la confirmation du non-lieu. La chambre de l'instruction tranchera le 20 septembre.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.