La Cafetera Roja, c'est un peu L'Auberge espagnole, le film de Cédric Klapisch : un collectif hip-hop, rock festif, des bêtes de scène, des bouffeurs de planches, les créateurs d'un Euro-Rap vitaminé.
Cette famille s'est choisie à l'oreille, à Barcelone, en 2008 : avec des membres multigénérationnels, mixtes, autodidactes, un cercle étoilé sur un champ d'azur. Un combo prolifique avec déjà quatre albums et, cette fois-ci, un album tricoté à distance mais finalisé en studio. Un an de télétravail chacun chez soi, pour ce cinquième disque, Mozaik, sorti en 2021. La Cafetera Roja, ils ne sont pas rock, pas trip-hop, pas chanson, pas jazz, pas latino. Leur gloubigoulba, c'est le temps qui l'a mijoté ; leur langage, ils se le sont inventé. Ils sont aujourd'hui hip-hop world, tout autant que rock électro. Mozaik, ce sont tous ces bouts de sons, cousus et recousus. Une œuvre humaniste de citoyens du monde déracinés mais plein d'espoir.
Pratique. La Luciole, samedi 30 avril à 20 h 30, de 9 à 20 euros. Réservation : laluciole.org.
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