Le Havre. Covid-19 : post-nouvel an, retour à l'école, pour quels motifs se teste-t-on ?

"Je suis cas contact à cause du jour de l'an, confie un lycéen du Havre. C'était une soirée privée dans une maison, nous étions quarante au moins." Comme lui, ils étaient nombreux, mardi 4 janvier, à venir se tester à la Covid-19 dans les pharmacies. Celle du centre commercial Coty a installé un barnum à l'extérieur, rue Maréchal-Galliéni, et la file s'étend sur plusieurs dizaines de mètres.

"Les labos sont surbookés"

C'est aussi une soirée qui a conduit deux retraités à venir se tester. Après un anniversaire entre amis, leur fille, âgée de 21 ans, est positive à la Covid-19. "Elle vit chez nous mais elle prend beaucoup de précautions depuis deux ans. Mais là, c'est passé", détaille la maman. Face aux nombreuses personnes qui la précèdent dans la queue, "il faut prendre son mal en patience, mais nous avons tout notre temps".

À quelques mètres, un étudiant à l'IUT : "Je suis en pleine période d'examens, ça ne m'arrange pas vraiment !", sourit le jeune homme. C'est un autotest positif qui l'amène.

Il y a aussi les parents, accompagnés de leurs enfants, considérés comme cas contacts car un élève de la classe est positif. "Je l'ai appris ce matin. J'ai d'abord appelé des laboratoires car je préfère les tests salivaires pour ma fille, mais tous les labos sont surbookés, avec des rendez-vous en fin de semaine au mieux", précise une mère d'élève.

Juste pour se rassurer

Plus loin, un homme explique être venu pour se rassurer. "Je n'ai pas de symptômes, c'est juste pour savoir si je l'ai ou pas", dit-il. Quand on suggère qu'un autotest aurait peut-être suffi, il sourit : "Je n'y avais pas pensé !"

À partir du mercredi 5 janvier, un centre de dépistage éphémère ouvrira à la salle François I^er, 2 rue Abbé-Périer. Il sera accessible de 10 à 13 heures et de 14 à 18 heures les mercredis, jeudis et vendredis des trois prochaines semaines.