Le 13 août 2020, la mère de la victime avertit la police de sa visite à sa fille, hospitalisée au CHU. Elle l'avait retrouvée marquée de traces aux bras et au corps sans explications. Une plainte est déposée contre "l'ami". Trois ans de relation amoureuse ont vu se succéder les insultes, gifles en public et humiliations. La victime, manifestement sous emprise, continuait à venir chez le prévenu à Saint-Étienne-du-Rouvray pour subir les caprices de son ami, ce qu'elle acceptait par peur de voir leur relation se dégrader. Menaces de mort et coups ont ainsi perduré jusqu'à la plainte déposée par la mère de la victime. Le mis en cause semble avoir perdu la mémoire. Un casier judiciaire affichant plusieurs condamnations pour vols et violences vient compléter le profil. La partie civile parle d'une "relation dévastatrice". Le ministère public dénonce "l'emprise et l'abus de faiblesse". La défense soutient "une relation amoureuse consentie". Il est condamné à deux mois de prison avec sursis probatoire de deux ans.
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