Jean-Luc Mélenchon constate que les autres ténors des partis de gauche font comme lui : ils se présenteront chacun pour son compte en 2022. Lui-même a été écarté des régionales en PACA par les Verts et le PS. Et écarté – toujours par le PS et les Verts – des accords des départementales dans les Hauts-de-France… Il en déduit que la gauche s'élimine pour 2022 : “La seule hypothèse où nous pourrions être au second tour, c'est celle de l'unité… Sans alliance, aucune chance d'être au second tour !” Pourtant, souligne-t-il, “jamais les électorats écologiste, insoumis, socialiste, n'ont autant demandé l'unité. Ils savent que s'il y a deux ou trois candidats, il n'y a aucune chance d'être au second tour”. Un an avant la présidentielle, personne ne semble en mesure d'empêcher le duel Macron-Le Pen… que pourtant les Français sondés disent ne pas souhaiter. La gauche morcelée se montre incapable de produire ce challenger. La droite aussi, puisque cinq prétendants LR – ou proches de LR – y sont en lice, dont le premier, Xavier Bertrand, plafonne à 15 % au premier tour.
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