La Chambre d'agriculture de l'Orne a profité de sa session du mercredi 10 mars pour tirer la sonnette d'alarme auprès de la préfète. Jean-Louis Belloche, le président de l'institution, n'en démord pas, "les coûts de production ne sont pas pris en compte".
"Un déséquilibre flagrant"
Pourtant, après des états généraux et la loi Egalim, les transformateurs et distributeurs doivent prendre en compte le prix de revient agricole. Mais "bon nombre d'exploitations, d'agriculteurs, travaillent au quotidien sans pouvoir gagner et faire vivre leur famille", constate Jean-Louis Belloche. "Cette année, les discussions avec la grande distribution se passent très mal, des baisses de prix sont systématiquement proposées alors que nos charges sont en augmentation pour bon nombre de matières premières. Le déséquilibre est encore plus flagrant."
"On parle de souveraineté alimentaire, mais elle ne pourra pas être garantie si les agriculteurs ne sont pas rémunérés à leur juste prix", conclut le président de la Chambre d'agriculture.
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Ecoutez ici Jean-Louis Belloche:
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