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Face au virus en France, l'exécutif joue la carte de la vaccination élargie

International. Le gouvernement étend au maximum la vaccination contre le Covid-19, toujours sur sa ligne d'éviter un reconfinement national, malgré de possibles nouveaux tours de vis en fin de semaine dans les zones où l'épidémie galope.

Face au virus en France, l'exécutif joue la carte de la vaccination élargie
Un médecin reçoit une injection du vaccin AstraZeneca contre le Covid-19, le 26 février 2021 à Gragnangue, près de Toulouse - Fred SCHEIBER [AFP]

Deux millions et demi de personnes supplémentaires vont ainsi être éligibles à la vaccination, avec l'élargissement des critères pour bénéficier du vaccin AstraZeneca, suite aux résultats encourageants d'études menées en phase d'utilisation en Grande-Bretagne.

Jusqu'ici réservé aux professionnels de santé et aux deux millions de personnes de 50 à 64 ans atteintes d'une comorbidités (diabète, hypertension, antécédents de cancer...), ce vaccin un temps considéré avec méfiance va désormais être proposé aux 65-75 ans présentant ces mêmes pathologies.

Une décision annoncée lundi soir au 20 heures de France 2 par le ministre de la Santé Olivier Véran, conformément à un avis de la Haute Autorité de santé (HAS) rendu public mardi. La HAS a également recommandé que tous les vaccins puissent à l'avenir être administrés par les pharmaciens, les infirmiers et les sage-femmes, en plus des médecins, ainsi qu'un élargissement des publics considérés comme prioritaires.

"Rien que sur le mois de mars, nous comptons proposer une première vaccination à 6 millions de Français", a insisté lundi soir M. Véran, ce qui "fera 9 millions au total depuis le début".

"L'enjeu aujourd'hui reste d'accélérer la vaccination, de faire le plus vite possible, en ciblant toujours en priorité les personnes qui ont des facteurs de risques de faire des formes graves", a renchéri mardi la présidente de la HAS, Dominique Le Guludec.

Une accélération de la campagne de vaccination, très critiquée lors de son lancement fin décembre, sur laquelle l'exécutif mise pour "tenir" les "quatre à six semaines" évoquées lundi par Emmanuel Macron comme horizon d'un éventuel assouplissement.

Lumière

"On espère que la campagne de vaccination aura suffisamment d'effets pour commencer à alléger les restrictions. En attendant il faut continuer à tenir", a ainsi souligné mardi matin sur Cnews le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal.

"Il y a une lumière au bout du tunnel avec la vaccination, autour d'avril-mai, car on aura vacciné beaucoup de personnes vulnérables", a-t-il poursuivi tout en avertissant que les propos lundi du président signifiaient "que pendant plusieurs semaines encore on va devoir vivre par gros temps, avec des remous, une pression importante sur les hôpitaux".

De fait, le nombre de malades en réanimation est repassé lundi au-dessus de la barre des 3.500, niveau similaire à celui de début décembre, à la sortie de la deuxième vague épidémique du coronavirus. Il reste toutefois encore loin du pic de la 2e vague de l'automne (4.900) et, surtout, de la 1ère vague au printemps (7.000). Le total des personnes hospitalisées était de 25.430 lundi.

Suivant sa nouvelle stratégie de réponses différenciées à l'épidémie, le gouvernement a déjà instauré des confinements localisés le week-end sur tout le littoral des Alpes-Maritimes et pour la communauté urbaine de Dunkerque, touchés par la progression des variants plus contagieux du virus.

Il a également placé 20 départements, qui couvrent notamment Paris, Lyon et Marseille, sous surveillance accrue, avec la possibilité d'y prendre les mêmes mesures.

Le traditionnel conseil de défense sanitaire doit se tenir mercredi pour examiner la situation, après des concertations entre représentants de l'Etat et élus locaux en début de semaine.

Mais d'ores et déjà la maire de Paris Anne Hidalgo a réitéré lundi son opposition à un confinement de la capitale le week-end, prônant au contraire l'accès de la population aux espaces publics.

Dimanche, les forces de l'ordre ont évacué des promeneurs qui se massaient sur les quais de Seine et d'autres lieux de promenade ou dans des parcs.

Sur un terrain différent, mais très médiatisé, la Fédération française de rugby (FFR) doit remettre mardi au ministère des Sports ses conclusions sur l'apparition d'un véritable cluster de contaminations au sein du XV de France, entrainant le report du match France-Ecosse du Tournoi des six nations.

burs-so/pr/rh/shu

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