Selon les projections fournies par les organisateurs jeudi, les cinq premiers bateaux devraient couper la ligne d'arrivée aux Sables d'Olonne mercredi prochain, suivis de quatre autres bateaux dès le lendemain.
A moins d'une semaine du dénouement et à moins de 2.100 milles nautiques (3.890 km) de l'arrivée, il est difficile de faire des pronostics.
L'option ouest choisie par Louis Burton (Bureau Vallée 2), 3e à 74 nm du leader (137 km) après avoir doublé Thomas Ruyant, pourrait en effet s'avérer payante, avec des conditions de vent apparemment plus musclées.
Au classement de jeudi soir (17h00 GMT), Dalin conserve la tête de la flotte, mais son dauphin Boris Herrmann (Seaexplorer-Yacht Club de Monaco), a réduit l'écart à 65,1 nm (120,5 km).
Thomas Ruyant (LinkedOut) est quatrième à 78,9 nm du leader, suivi de Damien Seguin (Groupe Apicil) à 106,3 nm.
L'ancien leader Yannick Bestaven (Maître Coq IV), qui a reconnu être confronté à des pépins techniques, occupe la sixième place à un peu plus de 110 nm, suivi à une cinquantaine de milles par l'Italien Giancarlo Pedote (Prysmian Group).
7 marins en 165 milles
La victoire finale devrait se jouer entre ces sept marins, qui se tiennent en moins de 165 milles. A la huitième place, Jean Le Cam compte quant à lui près de 300 milles de retard.
S'il s'imposait aux Sables d'Olonne, Boris Herrmann serait le premier étranger à remporter la course autour du monde en solitaire sans escale et sans assistance, dont la première édition est revenue en 1990 à Titouan Lamazou.
En 2017, le Britannique Alex Thomson, qui a abandonné cette année, avait terminé à la deuxième place, à un peu moins de 16 heures du vainqueur Armel Le Cléac'h.
Né à Oldenbourg (Basse-Saxe), Herrmann, 39 ans, a, comme Bestaven, fait ses premiers pas dans la classe Mini. En 2001, plus jeune concurrent à seulement 20 ans, il termine 11e (en catégorie série) de la Mini Transat, remportée à Salvador de Bahia (Brésil) en catégorie prototype par un certain Yannick Bestaven.
L'Allemand, qui a prouvé qu'il savait naviguer vite en établissant le troisième meilleur temps du Trophée Jules-Verne à bord de l'Idec Sport de Francis Joyon, pourrait créer la surprise, lui qui bénéficiera, une fois la ligne coupée, d'une compensation en temps de 6 heures pour s'être dérouté pour participer au sauvetage de Kevin Escoffier.
Outre Jean Le Cam, qui a obtenu un bonus de 16 heures 15 mn pour avoir sauvé et pris à son bord Escoffier, Bestaven pourra lui déduire 10 h 15 min une fois la ligne franchie.
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