Normandie. Pollution : un nouvel indice plus réaliste pour qualifier la qualité de l'air
Depuis le début de l'année, un nouvel indice est utilisé par Atmo Normandie pour qualifier la qualité de l'air en Normandie. Il prend en compte de nouvelles particules et concerne désormais l'ensemble des villes de la région.

Des stations de ce type sont installées aux abords des grands axes routiers pour mesurer les polluants issus de l'automobile.
Nouveauté chez Atmo Normandie, l'organisme en charge de mesurer la qualité de l'air dans la région. L'indice émis chaque jour a été repensé, depuis le 1er janvier. Désormais, les particules fines PM 2,5 sont mesurées et prises en compte. "Ce sont les particules inférieures à 2,5 micromètres, qui entrent profondément dans l'arbre respiratoire et ont un impact sanitaire connu", explique Christophe Legrand, directeur adjoint d'Atmo Normandie.
Leur prise en compte s'ajoute à celle des PM10 (particules fines de diamètre inférieur à 10 micromètres), l'Ozone (O3), le dioxyde d'azote (NO2) émis en grande partie par le trafic routier et le dioxyde de soufre (S02) émis surtout par l'activité industrielle liée à la pétrochimie.
Un indice plus réaliste
Autre nouveauté, l'indice Atmo concerne désormais chaque commune de Normandie et plus seulement les principales agglomérations. Conséquence de ces changements, une qualité de l'air qui apparaîtra plus dégradée : "Sur notre région, nous avions, sur 80 % des jours de l'année, une qualité de l'air bonne. Désormais, sur 80 % des jours de l'année, ce sera une qualité de l'air moyenne." Une indication certainement plus proche de la réalité. "Aujourd'hui, la pollution atmosphérique serait la deuxième ou troisième cause de mortalité en France. L'indice ne rendait pas forcément compte de l'importance de ce sujet-là."
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