Marc Roubaud, directeur général de la branche Boissons d'Agrial, coopérative agroalimentaire normande.
Vous serez officiellement actionnaire du Breizh Cola, propriété de Phare Ouest, en janvier. Qu'est-ce que cela change ?
C'est la suite logique d'un partenariat que l'on a depuis une dizaine d'années avec Phare Ouest. Sur 13 000 salariés français chez Agrial, plus de 2 000 sont en Bretagne. Cela nous renforce dans cette région car on a déjà 16 sites agricoles là-bas et des marques pépites comme les bières Lancelot ou Duchesse Anne.
Quelles sont les priorités ?
Cet accord passé va ouvrir des portes en dehors de la Bretagne. L'enjeu est de conserver la présence de Breizh Cola sur sa région natale mais aussi de se développer dans les autres régions de France et à l'international. Phare Ouest vend très peu à l'étranger, hormis au Japon, en petites quantités. Nous, on a des réseaux un peu partout dans le monde et une empreinte commerciale au Royaume-Uni notamment.
Le lieu de production va-t-il changer ?
Ce n'est pas notre volonté. Le Breizh Cola sera toujours produit en Bretagne à Domagné (Ille-et-Vilaine), là où Agrial fabrique déjà son cidre Loïc Raison. Le siège d'Agrial est à Caen, mais au final, c'est le Grand Ouest qui sort gagnant de cette opération. Elle embrasse des spectres géographiques beaucoup plus larges que le Mont Saint-Michel.
Qu'en est-il du nom "Breizh Cola" ?
La boisson ne changera pas de nom. Il fait partie de l'ADN de Phare Ouest. La Normandie va aider cette société à être autonome et être performante. C'est important de garder son identité.
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