"La seconde vague de Covid-19 arrive à Fécamp, aussi bien en médecine de ville qu'à l'hôpital." Pour Richard Lefèvre, le directeur du Centre hospitalier intercommunal du pays des Hautes Falaise, le constat est clair : "le nombre de patients augmente très fortement" depuis le début des vacances de la Toussaint. À tel point que l'établissement a déclenché le niveau II du plan blanc, lundi 26 octobre. "Cela permet de réorganiser les services, rappeler les agents, faire appel à des ressources extérieures comme les étudiants infirmiers ou les volontaires de la réserve sanitaire", poursuit le directeur.
L'unité Covid-19
rouverte à Fécamp
Parallèlement, l'unité de soins dédiée à la Covid-19, refermée depuis la fin de la première vague de la pandémie, vient d'être réactivée. Elle peut contenir jusqu'à 20 lits. Quatre lits d'unité de soins continus peuvent par ailleurs être réarmés en lits de réanimation pour les patients qui nécessitent d'être intubés et ventilés. Les cas les plus graves seront réorientés vers l'hôpital Jacques-Monod du Havre. "Aujourd'hui, on sait mieux prendre en charge le virus. Mais ce qui est complexe, c'est que le reste de l'activité fonctionne aussi, en consultation, en imagerie, en médecine polyvalente et aux urgences… Le renoncement aux soins que l'on a connu au premier semestre a des répercussions."
À Fécamp, dès lundi 2 novembre, environ 30 % de l'activité non urgente sera déprogrammée. La clinique de l'Abbaye est par ailleurs en voie de déprogrammer des blocs pour dégager des moyens humains pour l'hôpital public.
"Il faut vraiment que chacun
prenne des précautions"
La situation est similaire au Centre hospitalier intercommunal Caux Vallée de Seine, à Lillebonne, où le plan blanc est en vigueur depuis mardi 20 octobre. "Cela s'est accéléré toute la semaine dernière", confirme Romain Hélin, directeur des soins. La population n'est pas confinée et le reste de l'activité est maintenu, ce qui entraîne une affluence supérieure à celle de la première vague. Là aussi, au minimum 30 % des opérations non urgentes sont déprogrammées et une unité Covid de 20 lits est ouverte. La coopération se fait également avec la clinique privée Tous Vents.
Le directeur des soins insiste sur les gestes barrières. "Il faut vraiment prendre des précautions, en particulier lors des repas ou des pauses-café au travail par exemple."
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