Parfois craint des employeurs, le télétravail s'est largement développé, à marche forcée, pendant le confinement lié à la crise sanitaire. Avec l'arrivée de la deuxième vague et de nouvelles mesures strictes de couvre-feu, il est à nouveau encouragé. À la Matmut, qui a son siège social à Rouen, la réflexion s'était ouverte en juin 2019 pour déboucher sur une expérimentation auprès d'un échantillon de salariés. La crise aidant, tout s'est accéléré et un accord sur le télétravail a été signé, jeudi 1er octobre, à l'unanimité des organisations représentatives du personnel. "On a prévu différentes modalités de télétravail", précise Séverine Rolquin-Bluet, en charge des relations sociales chez l'assureur. Parmi elle, le télétravail habituel, jusqu'à deux jours par semaine, ou encore le télétravail occasionnel, en cas d'événements soudains comme des aléas climatiques. Autre cas de figure, le télétravail exceptionnel, déclenché par l'employeur, "en cas par exemple de pandémie". Une dernière possibilité a été inscrite dans l'accord pour les retours de congés maladie ou les salariés aidants.
Un investissement pour l'entreprise
Pour l'assureur, c'est un choix qui nécessite d'importants investissements. "On est en train de doter les 6 000 collaborateurs d'un matériel spécifique qui allie l'outil informatique et la téléphonie", précise Séverine Rolquin-Bluet. Des formations ont aussi été prévues pour les employés et les managers. "C'est un gros budget, mais on ne doute pas du retour sur investissements." La professionnelle précise que la démarche est faite "en confiance" et que les premières observations sur le télétravail ont montré que "la performance est au rendez-vous".
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