"Et nous ?", interrogent-ils. Une journée nationale d'action était déclinée mardi 13 octobre, au CPO, le Centre psychothérapique de l'Orne, à Alençon. Malgré le Ségur de la santé, 40 personnels de la Maison d'accueil spécialisée (MAS) du CPO n'ont pas droit à l'augmentation de 183 €, contrairement à leurs collègues qui font le même travail.
Ils sont exclus "car ils sont sur un budget annexe de l'hôpital", explique Pauline Lampérierre, représentante CFDT. "La situation est la même aux SSIAD de Vimoutiers ou de Bretoncelles, en tout, une centaine de personnels dans l'Orne."
Ecoutez ici Pauline Lampérierre :
"C'est un sentiment d'être mise à l'écart, c'est une injustice, on mérite moins pour le même boulot. On ne comprend pas, on a l'impression d'être les oubliés", déplore Karine Tonnerre, directement impactée.
Ecoutez ici Karine Tonnerre :
"Nos collègues, on récupère leurs patients. On travaille avec, on fait le même boulot, on fait partie intégrante du CPO, mais on n'a aucune prime. Est-ce que ce n'est pas la mort du médico-social ?", interroge Marion Trigolet, aide médico-psychologique.
Ecoutez ici Marion Trigolet :
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