La famille recomposée formée par ce couple pacsé depuis trois ans vit de disputes perpétuelles. Après avoir emménagé chez le prévenu, à Boos, la victime constate le point de non-retour quand celui-ci s'en prend à un de leurs enfants, pour un motif futile, avant d'agresser à nouveau sa conjointe. Les coups pleuvent alors qu'il la tire par les cheveux. Le 4 septembre 2019, elle appelle les gendarmes et dépose plainte pour violences régulières.
Les coups confirmés par un médecin
Ils découvrent le prévenu, hébété, qui ne se maîtrise plus. En garde à vue, il dit être épuisé par une situation toxique et reproche à sa compagne d'aller faire du sport en salle. Un médecin confirme les traces de coups et constate les hématomes. Pour la partie civile, il fallait que cesse "cette violence récurrente". Pour le procureur de la République, "les faits sont parfaitement caractérisés". La défense estime que les responsabilités "doivent être partagées". Absent à l'audience du jeudi 10 septembre, le prévenu est reconnu coupable par le tribunal, qui le condamne à une peine de six mois de prison assortis du sursis simple.
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