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La Premier League, la grosse entreprise ne connait presque pas la crise

France-Monde. Chelsea, Manchester City, mais aussi Leeds ou Everton, les clubs anglais ont continué de dépenser presque sans compter cet été, la crise du Covid ayant apparemment encore creusé le fossé avec le reste du continent.

La Premier League, la grosse entreprise ne connait presque pas la crise
Le nouvel attaquant allemand de Chelsea Timo Werner à Brighton, le 29 août 2020 - Glyn KIRK [AFP/Archives]

On avait quitté, fin juillet, une Premier League qui avait fini sa saison 2019/2020 au forceps pour limiter la casse financière.

Des sacrifices salariaux avaient été demandés aux joueurs - le plus souvent en vain. Certains clubs avaient même sollicité des aides publiques en mettant une partie de leur personnel au chômage partiel, Tottenham et Liverpool ne renonçant que face à l'indignation de leurs propres supporters.

On s'attendait à voir cet été beaucoup de prêts, de recrutements de joueurs libres ou à prix bradés, un marché sage.

Mais le mercato d'été aura fait voler en éclat les rêves d'un football rendu plus raisonnable par la crise du Covid.

La saison 2020/2021 débutera pourtant samedi avec des spectateurs admis au compte-gouttes, avec un protocole anti-Covid toujours strict et un virus redevenu très actif laissant planer une menace latente sur le déroulement complet du championnat.

La rupture récente du très lucratif contrat avec un diffuseur chinois risque aussi de porter un nouveau coup financier à la Premier League, qui avait déjà accepté de rembourser 330 M GBP (365 M EUR) aux diffuseurs pour ne pas avoir fini la saison dernière à temps.

Reds et Spurs comptent leurs sous

Certains clubs ont sans conteste pris en compte tout cela, à l'image du champion Liverpool qui n'a enregistré qu'une arrivée, celle du défenseur grec Konstantinos Tsimikas, arrivé de l'Olympiakos pour environ 13 millions d'euros.

Les Reds ont refusé de s'aligner sur le prix demandé par Leipzig pour lâcher Timo Werner, pourtant une cible de longue date, et ils négocient pied à pied avec le Bayern Munich pour faire baisser le prix de Thiago Alcantara.

Tottenham aussi a été particulièrement prudent, préférant des recrutements ciblés pour corriger ses points faibles: le récupérateur danois Pierre-Emile Hojbjerg arrivé de Southampton pour 16,5 M EUR, le défenseur irlandais Matt Doherty payé à peine plus à Wolverhampton ou l'expérimenté gardien Joe Hart arrivé libre.

Mais ils font figure d'exceptions dans une Premier League où plusieurs records sont tombés.

Sevré de recrutements l'été dernier, Chelsea s'est largement rattrapé en investissant plus de 200 M EUR dans Hakim Ziyech, Ben Chilwell mais aussi Timo Werner et Kaï Havertz qui se sont succédé à quelques semaines d'intervalle pour le titre de joueur allemand le plus cher de l'histoire.

Le compteur n'a d'ailleurs sans doute pas fini de tourner chez les Blues, qui lorgnent sur le gardien de Rennes, Édouard Mendy, pour lequel les Bretons demandent plus de 25 M EUR.

Le petits cassent leur tirelire

Manchester United n'a lui, pour l'heure, fait venir que Donny van de Beek de l'Ajax, mais pour 40 M EUR tout de même. Les Red Devils n'ont cependant toujours pas renoncer à arracher Jadon Sancho à Dortmund avant la clôture de ce mercato, le 5 octobre, une transaction qui devrait franchir la barre des 100 millions d'euros.

Même aux étages inférieurs, les liquidités n'ont pas semblé manquer.

Everton, qui se rêve un destin européen depuis plusieurs années, s'est payé un lifting de son milieu de terrain à plus de 75 M EUR en attirant le Brésilien Allan de Naples, le Colombien James Rodriguez du Real Madrid et le Français Abdoulaye Doucouré de Watford.

Leeds, avec l'attaquant espagnol Rodrigo Moreno, pour 39 M EUR bonus compris, Wolverhampton, avec le jeune Fabio Silva (18 ans), acheté à Porto 40 M EUR, ou Aston Villa, sur le point de mettre 31 M EUR sur Ollie Watkins, un attaquant sans aucune expérience de l'élite, ont cassé leur tirelire.

L'UEFA et la Premier League ont toutes deux assouplies les règles de leurs système de Fair-Play financier pour amortir les effets de la crise. Mais, entre ambitions affichées et peur du décrochage, ces dépenses en forme de pied-de-nez à la morosité ambiante, sont aussi un pari très osé dans ces temps incertains.

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