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[Témoignage] Calvados. Affaire de la Dépakine : "Le coupable va un jour payer"

Santé. Lundi 3 août, Sanofi a été mis en examen pour homicide involontaire. Une avancée pour les familles victimes de la Dépakine. Nathalie Vivier, une habitante de Vaudry, est mère de deux enfants souffrant de plusieurs handicaps. Elle témoigne.

[Témoignage] Calvados. Affaire de la Dépakine : "Le coupable va un jour payer"
Nathalie Vivier fait partie des personnes qui ont pris le médicament Dépakine lors de leur grossesse. Ses deux enfants ont des troubles neuro-développementaux. - Léona Bisegna

C'est une première victoire pour les familles victimes de la Dépakine. Lundi 3 août, le laboratoire pharmaceutique Sanofi a été mis en examen pour homicide involontaire. Le juge a aussi ordonné à l'entreprise de cautionner 80 millions d'euros pour les victimes ayant porté plainte. Le laboratoire était déjà poursuivi pour tromperie aggravée et blessures involontaires. Sanofi est soupçonné d'avoir sciemment laissé des femmes enceintes prendre son antiépileptique, sans les avertir des risques pour le fœtus. L'association d'aide aux parents d'enfants souffrant du syndrome de l'anti-convulsant (APESAC) estime à 50 000 le nombre de victimes du médicament : autisme, malformations congénitales, retards mentaux et/ou physiques.

Un long combat

 "J'avais consulté différents médecins pour savoir si je pouvais continuer mon traitement pendant mes grossesses. On m'a dit qu'il n'y avait aucun problème", raconte Nathalie Vivier, habitante de Vaudry et membre de l'APESAC. "Mais quelques années après leur naissance, on a découvert que les handicaps de mes enfants étaient liés à la Dépakine." Sa fille de 15 ans a une dysphasie (trouble du développement du langage), des malformations au niveau de la mâchoire et un léger profil autistique. Son fils, lui aussi âgé de 15 ans, est atteint d'autisme.

Cette mise en examen supplémentaire est une avancée. "Cela nous soulage, la justice va encore progresser. Le coupable va un jour payer pour avoir continué à intoxiquer des gens en toute impunité." La famille a cependant opté pour une procédure à l'amiable. "Nous avons besoin de l'argent maintenant. Avec les procédures judiciaires, on aurait mis plus de 10 ans à obtenir réparation." 

Nathalie Viver raconte son histoire

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