Les manifestants vont occuper le terrain toute la journée. Plusieurs actions sont prévues, le mardi 16 juin, au Havre, dans le cadre d'une journée d'action nationale des personnels soignants. Avant les rassemblements sur le parvis de l'hôpital Jacques-Monod à midi et dans les jardins de l'hôtel de ville à 18 heures, ce sont environ 200 personnes qui sont venues dénoncer leurs conditions de travail à 9 h 30, devant la sous-préfecture. Autres revendications : la revalorisation des salaires ou encore le fait d'avoir des effectifs à la hauteur des besoins. Parmi les manifestants, nous avons rencontré deux aides-soignantes, Cindy Bussy et Claudie Fécamp, respectivement en poste depuis 5 et 30 ans dans un EHPAD du Havre. La première gagne 1 200 à 1 300 euros nets par mois en étant à 80 %, alors que la seconde, très expérimentée, touche 2 100 euros en comptant la prime de nuit et en ayant le statut d'aide-soignante principale. "On veut une augmentation d'au moins 300 euros mensuels", indiquent ces deux femmes passionnées par leur métier, bien décidées à poursuivre leur carrière dans la profession, même si leur quotidien n'est pas toujours rose. Claudie Fécamp raconte : "Je suis seule la nuit pour 56 résidents. Les conditions sont difficiles : on travaille dix heures de suite et il n'y a pas de reconnaissance."
Deux aides-soignantes investies
En première ligne dans la lutte contre le coronavirus, les personnels soignants attendent plus de reconnaissance et de considération.
Le carton, l'un des supports préférés des manifestants, pour exprimer leur colère.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.