"Nous sommes stupéfaits, stupéfaits du traitement politique, économique, social et environnemental de la situation de l'entreprise UPM Chapelle Darblay de Grand-Couronne", lance Hubert Wulfranc, député communiste de la Seine-Maritime ce mardi 9 juin. Il participait à une séance de questions orales au gouvernement à l'Assemblée nationale.
Maintenir le site "en condition opérationnelle"
Il faut dire que la papeterie doit fermer ses portes lundi 15 juin, sans qu'aucune solution n'ait abouti. "Aucune initiative du ministre de l'Économie n'est intervenue", dénonce Hubert Wulfranc. Ce à quoi Cédric O, secrétaire d'État chargé du numérique, répond que "le travail se poursuit", ajoutant que le contexte économique lié au Covid-19 ne favorise pas la reprise du site par un autre groupe.
"UPM ne souhaite pas supporter plus longtemps les pertes importantes générées par le site en sous-activité", poursuit le secrétaire d'État qui n'exclut pas une reprise du site, "dès lors que les conditions économiques permettront aux acteurs de se relancer dans un tel projet."
Cédric O ajoute : "Nous avons demandé à UPM de maintenir le site en condition opérationnelle pour donner au projet de reconversion toutes ses chances." Les négociations autour du plan social ont démarré début mai avec les représentants syndicaux. 230 salariés travaillent sur le site de la Chapelle Darblay.
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