"Nous sommes très sereins et abordons le déconfinement dans de bonnes conditions", lance Jean-Baptiste Santoul, le PDG de Ferrero en France. Le groupe, très présent en Seine-Maritime (890 employés) avec son siège social à Mont-Saint-Aignan et son usine de Villers-Écalles, qui produit notamment le Nutella, a, semble-t-il, bien traversé la crise. "On a pu assurer le maintien de l'activité et de l'emploi", assure le patron. Pas de chômage partiel donc, pas d'arrêt de la production, même s'il a fallu s'adapter pour respecter les gestes barrières, et même des résultats jugés plutôt positifs.
Nutella résiste bien à Pâques
"Pâques a été une période très difficile avec un marché qui a été très négatif", reconnaît Jean-Baptiste Santoul, en recul de 18,9 % par rapport 2019 selon le groupe. Ferrero aurait mieux résisté avec une baisse des ventes de 8,8 %. Le groupe aurait même gagné des parts de marché avec sa marque phare Nutella qui revendique 828 000 nouveaux consommateurs et un gain de 3,6 points de part de marché entre la mi-mars et le début du mois de mai.
Un succès que Ferrero France attribue à un besoin de se faire plaisir pendant le confinement et au fait que beaucoup ont profité de leur temps libre pour faire de la pâtisserie à la maison, en utilisant la célèbre pâte à tartiner.
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