Quelque 110 Australiens et Néo-zélandais vont ensuite débarquer trois heures plus tard pour rejoindre l'avion sanitaire qui doit décoller dans la nuit.
Des "mesures sanitaires strictes" seront mises en place pour évacuer ces passagers, avait annoncé mercredi le chef de la diplomatie uruguayenne, Ernesto Talvi.
L'Airbus A340 médicalisé affrété par le croisiériste Aurora Expéditions pour cette opération a atterri en Uruguay vendredi à l'aube.
Le Greg Mortimer, transportant quelque 217 passagers et membres d'équipage, était bloqué au large de la capitale uruguayenne depuis le 27 mars.
Sous bonne escorte, les passagers seront ensuite conduits vendredi soir en car à l'aéroport de Carrasco, situé à plus de 25 km du port.
Ils monteront directement dans l'avion : il n'y aura ni contrôle migratoire sur place, ni manipulation des bagages. Le vol doit décoller à 04H40 GMT samedi.
"Le contact humain sera quasiment nul", avait fait valoir mercredi le ministre des Affaires étrangères uruguayen.
Le navire, battant pavillon des îles Bahamas, avait quitté Ushuaïa, dans l'extrême sud de l'Argentine, le 15 mars pour une croisière vers l'Antarctique et l'île britannique de Géorgie du Sud. Mais la traversée a été écourtée en raison de l'apparition de cas suspects de coronavirus.
Après avoir été refoulé par les îles britanniques des Malouines, le navire a fait route vers Montevideo, à plusieurs milliers de kilomètres plus au nord.
Au moins 128 cas de Covid-19 ont été répertoriés à son bord, selon Aurora Expeditions.
Depuis l'arrivée du navire au large de la capitale uruguayenne, huit personnes (cinq Australiens, une Britannique et deux Philippins) ont été admises dans des hôpitaux de la ville en raison de l'aggravation de leur état de santé.
Trois d'entre eux, des Australiens, vont pouvoir prendre le vol, a annoncé Montevideo vendredi. Les cinq autres sont dans un état "stable", selon le ministère des Affaires étrangères uruguayen.
La vingtaine de passagers restant, des Américains et Européens, en majorité britanniques, et les 80 membres d'équipage devront encore patienter.
Le croisiériste a indiqué vendredi être à la recherche de vols charters pour pouvoir rapatrier tout le monde.
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